Anti-âge : asthme et inflammation
En présence de poils de chat ou de pollen, certaines personnes développent des réactions allergiques à l’origine d’une inflammation chronique dans leur corps. Mais les adultes asthmatiques n’ont souvent pas d’allergies, bien que présentant des signes d’inflammation pulmonaire. Ainsi, la bronchoconstriction serait un effet secondaire de l’irritation causée par l’inflammation chronique. La fréquence de l’asthme augmente, probable-ment du fait de la pollution et des changements environnementaux.
Mais plus d’études scientifiques sur la nature de l’inflammation sont nécessaires pour mieux comprendre comment limiter les dégâts causés par des maladies chroniques. L’inflammation est sous le contrôle d’ «hormones » telles que les prostaglandines et les leucotriènes. Or, elles sont pour certaines pro-inflammatoires et pour d’autres, anti-inflammatoires.
Les acides gras polyinsaturés oméga 3 et oméga 6 doivent être régulièrement fournis par la nourriture, ne pouvant être synthétisés. Les oméga 3 diminuent l’inflammation, alors que les oméga 6 l’intensifient. Les oméga 3 sont plus difficiles à trouver, existant dans les poissons gras, les huiles végétales (soja), les oléagineux (noix, lin), et les légumes verts. Or, on remarque que les régimes des populations centenaires, d’Okinawa et de Crète, contiennent surtout des fruits, des légumes et du poisson, donc beaucoup d’oméga 3. Ce n’est pas le cas, au contraire, des populations occidentales qui en manquent.
On comprend mieux l’importance de détecter à temps un syndrome inflammatoire chronique débutant, par la mesure précoce et régulière des taux de CRP ultrasensible et d’homocystéine., pour tenter de contrôler le stress oxyda-tif et ses conséquences sur le vieillissement tissulaire et vivre plus longtemps en bonne santé.