Algies pelviennes : Examen clinique
Parfois révélatrices de pathologies graves, ces douleurs le plus souvent installées sur un mode chronique sont fréquemment révélatrices de pathologies bénignes. Mais elles peuvent être invalidantes aussi bien pour l’individu que pour la société (absentéisme…) ; c’est ainsi que leur traitement et leur prise en charge ne doivent pas être négligés.
Examen clinique
Anamnèse et interrogatoire
On recherchera les éléments suivants :
- Antécédents gynécologiques : fibrome, kyste de l’ovaire, grossesse extra-utérine, salpingite, infection urinaire, infection génitale basse, manœuvre endo-utérine (hystéro- salpingographie ou IVG récente).
- Autres antécédents non gynécologiques (par exemple appendicectomie).
- Contraception (en particulier stérilet).
- Date des dernières règles (préciser leur normalité en abondance, durée et aspect), à quel moment du cycle est-on ? Existe-t-il des métrorragies non apparentées à des règles ?
- Grossesse en cours (ou suspectée par des signes sympathiques : seins tendus, nausées, dégoûts, envies, hypersomnie, pollakiurie).
- Trouble du transit, autres antécédents médicaux et chirurgicaux.
- Intensité et durée de la douleur, type et localisation de celle-ci ? Depuis quand évolue-t-elle ? Y a-t-il eu une prise de médicaments ?
Clinique
- Recherche de signes d’anémie, d’un éventuel état de choc, mesure du pouls et de la tension artérielle.
- Recherche de température, de frissons.
- A la palpation abdominale (mains réchauffées), on recherche une défense ou une contracture ; examen des orifices herniaires ; recherche d’une masse abdominale, d’une ascite ; palpation des fosses lombaires.
- Les touchers pelviens (TV +/- TR) recherchent l’existence d’une masse, d’un épan- chement intrapéritonéal (au mieux retrouvé dans le Douglas), précisent la taille de l’utérus, apprécient l’état des annexes et du col, recherche une douleur à la mobilisation.
- L’examen au spéculum recherche des pertes sanguines ou non (dont on précise l’origine, l’abondance, l’aspect, et l’odeur).
- – urinaires (dysurie, pollakiurie, brûlure mictionnelles…).
Examens complémentaires
Ils sont demandés en fonction de l’examen clinique et du degré d’urgence :
- NFS plaq, Gpe Rh, RAI.
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-
Échographie pelvienne.
-
ASP* (en l’absence de grossesse).
-
Bilan infectieux : CRP, VS, ECBU, PV .
-
Hémocultures aéroanaérobies.
Réflexes immédiats
En cas de signes de gravité (pouls rapide filant ou non perçu, TA basse et pincée, pâleur importante, aspect œdématié des grandes anémies, trouble de la conscience), il faut poser une ou deux perfusions et agir en synergie avec le reste de l’équipe de garde (anesthésiste…).
Demander un bilan préopératoire (NFS plaq, Gpe Rh RAI, hémostase).
Parfois même, une laparotomie peut être pratiquée très rapidement devant un tableau d’hémorragie interne (type GEU rompue).
En cas de métrorragie abondante avec un contexte évocateur, c’est plutôt le curetage hémostatique et évacuateur qui est effectué en urgence.