Les morsures de mammifères : Les rongeurs
Particulièrement haï lorsque l’on découvrit que sa puce transmettait la peste, le rat est aujourd’hui considéré de façon plus anodine, mais continue à effrayer par son caractère tenace et résistant. Pourtant le rat ne vous attaquera pas : comme tous les animaux surpris et dérangés par un être humain, son premier réflexe est la fuite et c’est seulement s’il est acculé qu’il cherche à se défendre, par exemple en mordant le manche à balai dont vous le menacez. Le rat commun répandu en Europe est le surmulot, appelé aussi rat gris ou rat d’égout, que les citadins ne rencontrent pour ainsi dire jamais, à moins d’être docker ou égoutier, ou encore d’aller se promener dans une décharge.
Des locataires qui font bon ménage
Mais à la campagne, vous pouvez rencontrer le rat noir dans un grenier. Plus fin, plus vif et légèrement plus petit que le surmulot, il recherche un endroit sec où fonder une famille, cohabitant parfois avec quelques loirs, lérots et fouines qui occupaient les lieux Vous pouvez le voir également dans les caves et les sous-sols, d’où il partira s’il y a trop de va-et-vient : il aime sa tranquillité. Si vous rencontrez dans votre cave un rat, noir ou surmulot, refermez la porte… inutile de déclarer la guerre. D’une part, ils ne fréquentent que caves ou greniers, jamais des lieux habités en permanence, et d’autre part, s’ils sont dérangé, ils s’een iront d’eux-mêmes. Ne saisissez pas un rat à demi empoisonné qui remue faiblement : il mordra, c’est bien normal. Quant aux rongeurs vivant en captivité tels que lapins, cochons d’Inde, hamsters, cobayes et souris, ils risquent de mordre si, par exemple, un enfant qui vient d’acquérir l’un d’eux l’attrape trop brusquement et le stresse, alors qu’il n’est pas encore habitué à être manipulé.