L'automesure delà pression artérielle
Des tensiomètres à mesure électronique, appliqués au poignet ou au bras, permettent de contrôler soi-même sa pression artérielle.
L’intérêt de l’automesure
Cette automesure est rarement nécessaire (il n’est pas indispensable d’acheter un appareil quand on est hypertendu). Cependant, il peut être utile dans deux circonstances :
– en cas de doute diagnostique, si on suspecte un effet blouse blanche .
– si la pression artérielle demeure élevée au cabinet du médecin en dépit du traitement, pour vérifier qu’il n’existe pas de résistance aux médicaments antihypertenseurs.
Le choix entre automesure e holter varie en fonction des disponibilités du patient ou du médecin. L’automesure sera privilégia si la personne dispose déjà d’un appareil ou si de a des difficultés à venir faire poser et déposer ¡e holter au cabinet du médecin.
Le matériel d’automesure
La mesure de la pression se fait à l’aide d’un appareil électronique, dont le niveau de gonflage peut être défini de plusieurs façons.
Dans certains cas, le niveau de gonflage est fixé à l’avance. Dans d’autres, c’est le tensiomètre lui même qui détermine le niveau de gonflage en fonction de la pression artérielle du patient. Ainsi, certains appareils gonflent le brassard une première fois à un niveau de pression peu élevé (par exemple, 18 cmHg), puis le dégonflent. Si la pression artérielle est supérieure à ce niveau initial, l’appareil gonfle ensuite le brassard à un niveau plus élevé (25 cmHg, par exemple) avant de le dégonfler.
L’automesure en pratique
Selon les modèles, le bracelet d’automesure peut être placé autour du poignet ou autour du bras, au-dessus du coude. Le sujet doit être assis, au repos depuis au moins S minutes, le bras posé sur une table au niveau du cœur.
Pour améliorer la précision de la mesure, il est recommandé de répéter l’opération au moins une fois, comme dans le cas d’une prise de pression artérielle classique.
Le rythme recommandé est de trois mesures consécutives le matin et le soir pendant 3 jours d’affilée. Il est inutile de le faire plus souvent, sauf à la demande du médecin. Un excès de mesures peut en outre faire naître une anxiété chez le patient.
Les limites de l’automesure
Les appareils sont généralement fiables, sauf en cas d’arythmie (trouble du rythme cardiaque) ou d’anatomie particulière du sujet (obésité).
Dans tous les cas, il est utile de faire contrôler son appareil à l’occasion d’une prise de la pression artérielle, en comparant les données obtenues à celles du tensiomètre du médecin.
Attention, si l’appareil électronique donne des chiffres de pression différents à de courts intervalles ou s’il se gonfle à plusieurs reprises avant d’afficher une valeur, c’est que la mesure est probablement erronée.