Les cuissons minceur
Les différentes cuissons
* la poêle antiadhésive de bonne qualité.
À l’aide d’un pinceau, ou d’un papier absorbant imbibé d’huile, imprégnez le fond de la poêle, ou employez en bombe aérosol du cuisifine.
* Au four, au fond du plat rangez des tomates, des oignons, de l’ail et des herbes, les protéines cuiront dans le jus rendu par les légumes qui ne seront pas secs. Pour les légumes (tomates, courgettes, chou, chou-fleur, champignons, blettes) gratinez-les au gruyère râpé allégé, ils seront mieux acceptés par le reste de la famille et par les enfants.
* En cocotte : comme à la poêle, imprégnez le fond de la cocotte avec un papier ou un pinceau imbibé d’huile, puis faites mijoter doucement la viande ou le poisson, accompagné de légumes verts et d’aromates.
* En papillote : imprégnez, ou non, le fond du papier, faites un lit d’oignons, de tomates ou de citron, déposez la protéine assaisonnée et refermez le tout aux deux coins.
* Au micro-ondes : la liberté est totale. Cuisinez sans matière grasse et réservez votre ration d’huile pour les salades. C’est la cuisson des jours pressés. Le poisson et les légumes verts s’y prêtent bien, la viande moins. Le micro-ondes autorise des réserves congelées puisqu’on peut très facilement dégeler viande, poisson, légumes cuits, soupe.
Pour les poissons et les crustacés
— Au four, avec citron, tomate, oignon, et selon, poivron. Faites votre court- bouillon vous-même. Mettez un peu d’eau au fond du plat, le poisson sera plus moelleux.
— Au court-bouillon avec des aromates.
— À la vapeur, dans un cuit vapeur, cuit avec les légumes d’accompagnement. Le goût du poisson se passe d’aromates s’il est très frais.
— À [‘étouffée, soit dans un romertoff, soit entre deux assiettes au-dessus d’un récipient d’eau bouillante.
— À la broche, aux herbes de Provence.
— Grillé, à la poêle Téfal, avec des aromates, des herbes, du persil, et consommé avec du citron.
— En papillote, avec du citron, de la crème fraîche allégée, des aromates (citron, origan, sauge, thym) et selon vos goûts des tomates, du persil.
— Poché avec un court-bouillon maison.
— Cuit dans un four à micro-ondes.
— En marinière ou cru pour les coquillages.
Pour les viandes et les abats
— Grillé au gril ou à la poêle antiadhésive. Pensez aux aromates, citron, persil, herbes de Provence.
— À la broche, aux herbes de Provence, en alternant tomates, oignons, poivrons.
— Cuit au four traditionnel ou au micro-ondes avec aromates, ail, oignons, tomates.
— En brochette au four avec thym et laurier.
— En papillote avec des herbes (blanc de dinde, de poulet, râble de lapin).
— Bouilli, avec un bouquet garni (thym, persil, laurier), clou de girofle, ail, oignon, échalote (jarret de veau, jumeau de boeuf, blanquette de veau).
— À la vapeur.
Pour les œufs
— À la poêle, au plat ou en omelette, dans une poêle à revêtement antiadhésif.
— Dur, À la coque, Mollet, À Pétouffé, Poché.
Pour les légumes, crus, cuits, en soupe ou en bouillon
— À l’eau. Cuisez dans un minimum d’eau pour conserver saveur et vitamines.
— À la vapeur, avec sel, poivre, ail, persil, citron.
— À l’étouffée.
— Froid en vinaigrette, en respectant les quantités d’huile données pour la journée.
— Au four, au micro-ondes.
— Braisé dans la poêle antiadhésive.
— En gratin, cuit au four.
Pensez, si nécessaire, à ajouter :
— 1 c à soupe de crème fraîche allégée.
— Du gruyère râpé allégé.
— De la sauce tomate concentrée ou non.
— Une noisette de beurre allégé, à 41 % de matière grasse.
Pour les fruits
Crus, cuits, en compote, sans sucre d’ajout.
— En salade avec un jus de citron et un peu d’édulcorant.
— Au four: pomme, ajoutez un peu d’eau dans le fond du plat.
— En marmelade. En fin de cuisson ajoutez un édulcorant en poudre, de la cannelle ou vanille en poudre, un zeste de citron ou d’orange.
« Le pain fait grossir »
Non. Consommé en quantité raisonnable, il participe à l’équilibre alimentaire, qui requiert 50 à 55 % de glucides dans notre alimentation. D’autre part, c’est un bon régulateur de la sécrétion d’insuline, surtout s’il est riche en fibres (pain complet, aux céréales, au son).
« Il faut manger des féculents pendant le régime »
Oui et non. Le matin, le produit céréalier est obligatoire pour limiter les fringales dans la matinée. Pour les autres repas, certains maigriront en consommant des céréales en quantité limitée, d’autres pas. En cas de fringales dans l’après-midi la perte de poids est plus efficace si on complète par une collation à base de produits laitiers plutôt que d’introduire un féculent à midi. Sachez que les nutritionnistes sont plus restrictifs dans leurs consultations, que lors de leur publication ou interview dans les médias.
« Le sel fait grossir »
Oui et non. Oui, en cas de tendance à la rétention d’eau, c’est pourquoi on recommande, pendant le suivi d’un régime, de ne pas resaler les aliments après cuisson, et de limiter la prise d’aliments salés, comme le jambon même dégraissé ou le saumon fumé.
« Le repas du soir fait grossir »
Oui, s’il est trop important. Il faut apporter l’essentiel de son alimentation en fonction de la dépense énergétique. Ainsi le petit déjeuner servira à l’activité de la matinée, le repas de midi à celle de l’après-midi, et celui du soir à celle de la nuit. Entre le soir et le matin, on reste 12 heures sans apport alimentaire, or l’organisme a besoin d’énergie pour continuer à assurer ses grandes fonctions, comme le fonctionnement du cœur ou des reins. La nuit, il puise sur ses réserves. Si le repas du soir est important ou déséquilibré, cette mobilisation ne se fera pas, et on aura tendance à prendre du poids.
« L’obèse est toujours un gros mangeur »
Non. Si l’obèse a pu manger trop au début de la constitution de l’obésité, par la suite il n’est pas nécessaire de manger plus pour rester obèse.
En effet, les obèses ne mangent guère plus, et quelquefois moins, que les sujets minces. Et il y a des obèses petits mangeurs qui maintiennent leur gros poids, malgré une restriction très sévère.
Une différence importante : l’obèse grignote plus en dehors des repas et est plus sensible aux stimuli extérieurs (horaire, goût des aliments, disponibilité alimentaire).
Actuellement, on note une consommation de lipides de 43 % en moyenne au lieu des 30 % conseillés, ce qui induit, à coup sûr, un stockage du surplus dans les cellules adipeuses.
« La mode des régimes est trop suivie par les adolescents »
Vrai. Sous la pression parentale, sociale, et celle des médias, ils ont tendance à assimiler leur mal-être à une dysharmonie ou une non-conformité aux standards de poids et de forme. Et ceci dès la préadolescence. Il est assez fréquent de voir des enfants de dix à douze ans commencer à parler régime dans la cour de récréation ! Or il conviendrait de rassurer ces enfants et non d’inscrire un problème là où il n’y en a pas. Avec la mode des jeans, lorsque la petit fille commence à avoir un peu plus de cuisses, sous l’action des œstrogènes, le jeans devient trop serré. C’est normal, elle s’affinera quelques années plus tard, naturellement. Si intempestivement on parle régime, l’adolescente sera tentée de commencer à se restreindre, en diminuant le petit déjeuner, le repas de midi. À coup sûr, les fringales de quatre heures apparaissent et c’est la prise de bonbons, de chocolats, de viennoiseries, en dehors des repas, la restriction au repas, et le cycle infernal et vicieux qui commence… L’alimentation devient anarchique, déstructurée, au profit des produits sucrés et gras, et la composition corporelle se modifie avec développement d’une adiposité là où il n’y en avait pas au départ. Avec le risque de prise de poids à terme.
Vidéo : Les cuissons minceur
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