Ce qu'il faut faire pour lutter contre les kilos
Le régime alimentaire est incontournable. Il doit répondre à des règles tout aussi essentielles les unes que les autres. Pour être efficaces, les conseils doivent être suivis le plus scrupuleusement possible. L’activité physique est indispensable pour augmenter la dépense énergétique, harmoniser les régulations métaboliques, maintenir la masse musculaire et permettre une meilleure stabilisation.
L’essentiel est la stabilisation. Un régime ne doit pas être jugé sur sa capacité à faire perdre le plus de poids en un temps très court, mais sur sa capacité de pouvoir maintenir le poids perdu, tout en suivant une alimentation équilibrée par la suite. Dans le premier cas, on peut induire un phénomène de yo-yo ascendant, dans l’autre une stabilisation à un poids inférieur.
Surtout souvenez-vous que du lièvre ou de la tortue, l’important, c’est d’arriver au poteau et d’y rester. En matière de régime, tout le monde veut faire le lièvre, c’est-à-dire maigrir très vite. Alors que l’amaigrissement régulier et progressif est le seul garant d’une stabilité pondérale à terme. Pour pouvoir se stabiliser, il est aussi essentiel d’aborder pendant le régime tous les événements qui peuvent nduire une reprise de poids, comme les troubles hormonaux, le stress… Pour réussir son régime et la stabilisation du poids obtenu, il convient de mettre en place des fondations solides, sinon le régime sera comparable à un château de carte qui s’écroule au moindre souffle.
Soyez moins passif
Persévérer et comprendre les règles
Au fond, les règles des régimes sont relativement simples à suivre. L’important er. de quitter la passivité souvent responsable de l’arrêt des régimes, et de rentrer cans l’action par rapport à soi-même, de suivre les conseils donnés avec le maximum d’assiduité. Certains prennent conseil auprès de plusieurs professionnels pour maigrir. Mais les directives diffèrent peu, l’essentiel étant d’accepter l’effort à faire oour mener à bien le régime, de ne pas être pressé et d’avoir de la constance. Certains s’opposent au conseil. Par exemple, suivre une psychothérapie. Mais ils s’imposeront des régimes et des traitements dangereux jusqu’au moment où la baisse de leur résistance, leur mal-être ou à être grandissant, ou la sagesse, leur permettra de faire le chemin dicté.
Mettre de l’ordre dans ses habitudes alimentaires
Se décider à ordonner son comportement alimentaire, voilà une clef en or. Avons-nous conscience de cette nécessité d’ordonner? Si, jusqu’à présent, la structure des repas était imposée par la culture et les repas de famille, aujourd’hui, trop souvent, on pioche dans le réfrigérateur et on consomme ce qu’on y trouve de façon anarchique. Ce qui est à l’origine de l’augmentation de la prévalence de l’obésité, surtout chez les enfants et les adolescents. L’évolution de la façon de se nourrir déstructure progressivement notre alimentation. Globalement, nous faisons de moins en moins d’efforts, même s’il est de plus en plus admis et démontré que l’aliment intervient dans le maintien de la santé et le traitement de nombreuses maladies.
Plusieurs facteurs interviennent dans cette déstructuration.
* La ménagère consacre moins de temps à la réalisation des repas et s’aide des repas vite faits et tout préparés. Quiche-salade, pizza, lasagnes… Pourtant les produits mis à sa disposition sont de plus en plus simples à cuisiner et à conserver; poulets prédécoupés, poissons frais préparés. Les ustensiles de cuisine permettent une manipulation et une cuisson simplifiées et plus rapides.
* La tendance, dans l’éducation des enfants d’aujourd’hui, est de ne pas s’opposer. On demande à un enfant ce qu’il veut manger, et le thème variera autour du jambon purée, steak haché-purée. On ne lui impose plus un repas structuré dans lequel on trouverait de la soupe, des crudités, des légumes, même s’ils ne sont consommés qu’en petite quantité.
* La femme, trop bousculée par son travail, les trajets, les soucis, est moins disponible pour cette action répétitive: faire la cuisine. L’évolution de la société actuelle est telle qu’il n’est pas rare d’entendre des femmes dirent que ce n’est pas à elles de faire la cuisine. Ainsi, si le conjoint n’est pas disponible, on assiste à l’américanisation de l’alimentation avec tous les risques de développer une surcharge pondérale ou une obésité.
* La mode des régimes amaigrissants et l’effet médias font que les populations ne savent plus manger. Elles confondent les conseils d’équilibres alimentaires et les conseils donnés lors des régimes amaigrissants. Bien peu ont une culture nutri- tionnelle, et notre population ne sait plus manger. La demande d’apprendre «à manger » dans nos consultations est assez récente, elle correspond à un besoin actuel.