Les anti-oxydants: la taurine, polyphénols et flavonoïdes
La taurine
La taurine est l’acide aminé le plus important dans les tissus osseux, cardiaque et cérébral.
Elle protégerait les membranes cellulaires et augmenterait les défenses immunitaires par la libération d’interleukine 1 dans les macrophages, augmentant l’activité phagocytaire et bactéricide des neutrophiles. Elle serait également utile dans l’insuffisance cardiaque et dans les hépatites virales aiguës. Elle entraîne une augmentation du taux d’acétylcho- line et aide à la régulation du système nerveux.
Elle a aussi une action antioxydante, favorisant l’activité de l’enzyme superoxyde dismutase et ralentissant le vieillissement des cellules nerveuses cérébrales (100). Elle réduirait le risque d’apparition d’une maladie d’Alzheimer en protégeant les cellules cérébrales d’une accumulation excessive de calcium, risquant d’aboutir à la formation de protéine bêta amvloïde. Elle permettrait enfin de prévenir la néphropathie diabétique en diminuant les lésions rénales liées aux radicaux libres. Sources alimentaires : les poissons, les œufs et la viande rouge.
Apport quotidien recommandé : de 1000 à 3000 mg.
Polyphénols
Les pholyphénols du thé vert ont une action contre le stress oxydatif en augmentant les taux de superoxyde dismutase et de glutathion. Le plus important est le gallate d’épigallocatéchine (EGCG), très antioxydant. Dans un syndrome métabolique chez l’animal, les polyphénols augmentent la sensibilité à l’insuline et l’activité des transporteurs de glucose. Ils ont une activité anti-allergénique et des effets thermogéniques qui aident à la perte de poids. Plus le thé est oxydé, plus il est foncé, avec plus de parfum, mais moins de polyphénols. C’est pourquoi le thé vert a l’action antioxydante la plus importante, comportant plus de polyphénols actifs. Si l’on veut obtenir le plus possible de polyphénols du thé, sans trop de caféine, il faut tremper le thé une trentaine de secondes dans l’eau chaude, vider l’eau, puis reprendre l’infusion comme d’habitude. On les trouve dans les légumes secs, céréales complètes, thé vert. Il faudrait un apport quotidien de 50 à 100 mg d’EGCG de thé vert, et de 10 à 50 mg de pycnogénol.
Flavonoïdes
Ils protègent contre de multiples maladies chroniques cardio-vasculaires, cerébro-vasculaires, et les cancers du poumon et de la prostate. Ils peuvent bloquer l’antigène spécifique de la prostate et l’aromatase, qui sont des protéines régulatrices des androgènes impliqués dans le cancer de la prostate. Ils ont des effets anti-oestrogènes et anti-cancers.
Parmi ces flavonoïdes, les anthocyanines.
Il en existe plus de trois cent, apportant à chaque espèce de plante une couleur particulière. En fonction de leur concentration dans le vin, cela détermine sa couleur. Leur fonction est d’absorber les rayons ultra-violets et la lumière visible pour diminuer au maximum les risques liés à l’oxydation. Ainsi, les plantes soumises à un stress environnemental augmentent leur fabrication d’anthocyanine. Plus elles en sont riches, plus on observe un effet protecteur contre les radicaux libres. On en trouve dans les fruits rouge-violet (myrtilles, mûres, framboises, cerises), ayant une faible charge glycémique et que l’on peut consommer à volonté.
Une procanthocynanine, le resvératrol du vin rouge pourrait ainsi activer des enzymes antivieillissement. Il faudrait un apport quotidien de 2 à 20 mg.
Le pycnogénol de pin est un agent anti-inflammatoire efficace.
Ils sont importants pour la prévention des maladies liées à l’âge : corona- ropathies, cataracte et dégénérescence maculaire.
Il faudrait un apport quotidien de 100 à 500 mg de flavonoïdes.