La chirurgie esthétique : les suites opératoires des principales opérations
La rhinoplastie
Vous venez d’être opéré(e) du nez.
Au moment du réveil, vous ne pouvez pas respirer par le nez, car il y a des mèches à l’intérieur destinées à plaquer la muqueuse : ces mèches vous imposent de respirer par la bouche pendant 24 heures.
Il est possible que des hématomes se forment progressivement autour des yeux et de la racine du nez ; ceci est lié au fait qu’il y a eu des ostéotomies, (c’est- à-dire que l’on a coupé l’os) pour affiner votre arête. Ces hématomes vont disparaître en trois semaines environ (d’autant plus que vous restez assis(e) dans votre lit). Vous aurez un plâtre qui maintiendra le nez en bonne position.
Vous pouvez dormir sur le dos ou sur le côté, mais il faut éviter de dormir sur le ventre de façon à ne pas déplacer le plâtre et abîmer le résultat postopératoire.
Les mèches seront retirées le lendemain de l’opération ; vous pourrez alors respirer normalement. Leur ablation est indolore, mais il faut prévoir de rester couché entre un demi-heure et trois quarts d’heure : si un petit saignement se produit, la coagulation pourra se faire à la clinique ou au cabinet sans que vous ayez d’inquiétude en rentrant chez vous. Après, il n’y a plus de risque d’hémorragie.
Le plâtre sera enlevé au bout du 10e jour. L’ablation est indolore car la peau est protégée du plâtre par un papier collant spécial. Si jamais vous avez des douleurs, de la température, il faut rapidement appeler le cabinet. Les suites opératoires sont simplissimes et il n’y a pas d’antibiotique à prendre.
Si votre cloison nasale a été remise en place, (ce qui se fait dans le même temps opératoire) il est possible de garder des petits tubes spéciaux plus longtemps. Ces tubes permettent de bien plaquer la cloison en place et qui libèrent le passage de l’air entre la cloison et les cornets. Mais c’est exceptionnel, et vous en serez prévenu(e).
Après l’ablation du plâtre, des petits soins sont nécessaires. Quelquefois, il est conseillé d’effectuer certains massages, au moins 2 fois par jour, à la demande du chirurgien. Ces massages consistent à affiner le nez progressivement : la pointe du nez, l’arête ainsi que la jonction entre l’arête et le front vont avoir tendance à gonfier : le plâtre plaque toutes les structures contre l’os, son ablation laisse un espace vide et l’œdème vient le combler.
Les massages consistent à partir du sommet du nez (de la pointe), puis il faut descendre le long des ailes du nez en allant vers les joues.
Une deuxième série de massages part de la pointe du nez et remonte sous les yeux en suivant les orbites.
On peut dire qu’à deux mois vous avez 80 % du résultat final et à six mois,
98%. Le nez peut encore évoluer tout au long de la première année suivant opération ; on apprécie en général le résultat définitif au terme de cette année, aux 100 % du résultat alors acquis) — mais certains nez à peau épaisse mettent encore plus longtemps à dégonler !
Dans l’ensemble, cette intervention va vous donner un bon résultat avec les techniques employées. Parfois, à l’endroit où l’os est cassé, peuvent se produire des petites saillies liées soit à une coupure irrégulière de l’os, soit que l’os cassé i fabriquer un cal, qui peut être discrètement hypertrophique, au moins au but.
C’est pourquoi, des consultations régulières sont nécessaires pour suivre la cicatrisation interne de l’os, des cartilages et pour vous conseiller.
Vous aurez ainsi un visage parfaitement naturel avec un nez qui s’y intègre ns étonner. Au moindre petit problème, n’hésitez pas à venir consulter, l’expérience d’un chirurgien montre qu’il vaut mieux laisser un nez un peu plus grand de manière à toujours pouvoir faire une petite retouche si nécessaire, plutôt e de faire un nez stéréotypé, en trompette, qui donne un côté artificiel et mutin s toujours plaisant.
La profiloplastie
Dans certains cas, il est possible de réutiliser la bosse du nez pour la placer au devant du menton par l’intérieur de la bouche. Ceci constitue une profil plastie. Une incision, à l’intérieur de la bouche, se fait entre les dents et la gencive, ne laissera aucune marque. Des points sont mis en place et retirés au 15e jour.
‘1 est nécessaire, après l’intervention, de bien rincer l’intérieur de la bouche avec un produit désinfectant et ce, après chaque repas, à la mi-matinée et au coucher.
la prothèse de menton ou la bosse ostéocartilagineuse qui est mise en place î maintenue par un élastoplaste posé sur le menton : il sera retiré vers le 10e
jour, une fois que la loge dans laquelle a été insérée la prothèse sera rétrécie jusqu’au point où l’ajustement est très exact.
Ces profil plasties donnent de très bon résultats, une fois que le dégonflement final est survenu ; ce qui peut prendre 2 semaines à 2 mois, mais en général, le résultat devient déjà acceptable dès la 3e semaine postopératoire.
Le lifting simple
Vous venez d’être opéré(e) d’un lifting.
C’est une intervention importante au niveau du décollement qui a été fait ; elle associe non seulement la suspension de la peau, mais également des muscles en profondeur, notamment au niveau du cou et des faces latérales des joues.
Dans les heures qui suivent l’intervention, un œdème de la face peut se produire : cela n’implique pas une gravité particulière si l’œdème reste modéré.
Vos fils seront retirés au début du 4e jour devant l’oreille. Puis, les fils à l’intérieur des cheveux seront retirés vers le 10e ou le 15e jour ainsi que les agrafes.
Il est possible que vous fassiez des ecchymoses ou des hématomes importants au niveau des zones décollées. Ils vont progressivement descendre dans le cou et vous aurez du mal à tourner la tête vers la droite ou la gauche.
Dès le lendemain, on vous fera un shampooing ; vous pourrez renouveler l’opération chez vous avec un shampooing doux. Il faut alors sécher avec un séchoir à cheveux, tiède.
Dans l’intervalle, si vous devez sortir dans la rue, je vous recommande de mettre un foulard et des lunettes fumées. Vous pouvez également porter un chapeau. Lorsque les fils seront enlevés, il est possible qu’il y ait encore une gêne pour tourner la tête, elle va s’atténuer en 2 ou 3 mois, mais ne compromettra pas la reprise d’activité professionnelle, qui pourra se produire le 10e jour ou bien à la 3e semaine si vous avez des hématomes importants.
L’effet favorable du lifting commence à se manifester dès le 1er mois, à ce moment vous serez encore un peu gonflé(e).
Il est possible qu’au niveau des coutures se développent des pointes de folliculite infectée, liées au fait que le cuir chevelu est rarement tout à fait stérile. Il faut appeler l’assistante.
S’il y a un grand hématome, il vaut mieux appeler le chirurgien, et prévoir l’évacuation de cet hématome avec un lavage de la plaie opératoire.
Mais en général le lendemain de l’intervention le visage doit avoir retrouvé une mobilité pratiquement normale.
En général, 2 à 3 mois après l’intervention, votre visage a retrouvé un éclat il avait perdu. Le cou va être très net, la ligne du menton aura retrouvé une faite propreté sans faux-pli ni bajoue.
l’effet de ce lifting est particulièrement remarquable au niveau de la région temporale : le résultat est tout à fait impressionnant tout en restant très naturel.
Le lifting moderne permet de conserver toute la mobilité au niveau du visage, le donne pas les traits figés.
l’association du lifting superficiel au lifting musculaire profond est une condition d’un meilleur résultat, mais c’est une opération plus délicate qui doit être e par un chirurgien compétent.
À moyen terme (horizon 1 mois) des « nœuds » peuvent apparaître au niveau visage ou du cou. Des massages spéciaux seront alors utiles, démontrés au cabinet : ces « nœuds » peuvent persister un mois ou deux puis ils se dénoueront spontanément.
la sensibilité de votre joue sera diminuée au début : vous sentirez le bisou s de la bouche, mais vous aurez peu de sensibilité autour de l’oreille : la récupération prendra de 2 à 4 mois, le temps que les filets nerveux retrouvent de nouvelles habitudes.
A long terme, certaines peaux peuvent se redistendre, car leur trame élastique congénitalement déficiente ou abîmée par le soleil ou l’excès de tabagisme. C’est pourquoi, je ne « tire » pas trop les traits pour ne pas « casser » ce réseau élastique.
une distension se produit vers la première année postopératoire, une lime retouche suffit à éponger l’excédent cutané inopinément réapparu. Mais rajeunir de 10 ans en 3 heures est une superbe aventure personnelle.
La blépharoplastie
Nous venez d’être opéré(e) des paupières supérieures ou inférieures ou les x à la fois.
l’opération consiste à enlever de la peau excédentaire et de la graisse qui fait lie au travers d’une membrane qui s’appelle le septum. Cette graisse est génitale et ne reviendra pas même si vous grossissez. Le principe est d’enlever la peau excédentaire, à retendre la paupière et le muscle, mais également à î l’ablation mesurée de la graisse pour effacer les poches sous les yeux.
Par contre, l’intervention n’aura aucune action sur les cernes des paupières inférieures, c’est-à-dire la coloration bistre ou foncée. Des points très fins ont été en place et seront retirés au 4e et 5e jour. L’ablation en est totalement indolore mais doit se faire de façon très précise et minutieuse pour éviter les petits kystes d’inclusion (milium).
Si vous avez des bleus, ceux-ci resteront visibles pendant 15 jours. Nous essayons de les éviter en mettant en place des compresses glacées qu’il faut renouveler toutes les 2 heures et qui diminuent l’hémorragie. Il faudra vous asseoir dès que possible de façon à ce que la pression du sang soit inférieure au niveau de la tête par rapport au cœur.
Une fois les fils enlevés, on vous recommande de vous doucher le visage avec de l’eau froide. Ces douches créent des petits massages favorables à l’assouplissement de la peau et la résorption des hématomes. D’ailleurs, il est intéressant de continuer ces massages pendant les 6 semaines qui suivent l’intervention.
Il faut également faire des massages au coin externe de l’œil où la cicatrice peut être indurée, à ce niveau, la paupière inférieure est tirée vers le haut et le dehors pour entraîner un effet de lifting : le muscle suturé peut créer une très discrète induration.
L’essentiel pour le chirurgien est d’éviter d’enlever trop de peau à la paupière inférieure pour éviter l’ectropion : c’est l’inversion du bord libre de la paupière. Il vaut mieux accepter quelques ridules !
Un autre problème concerne les hématomes postopératoires majeurs. Si votre paupière est très bleue, très gonflée et douloureuse et si vous avez l’impression que votre vision est trouble, il faut joindre le chirurgien de façon à faire évacuer rapidement l’hématome.
Un dernier problème peut être représenté par l’aspect de la cicatrice qui peut persister pendant 3 à 4 mois après l’intervention. Les massages vont permettre de passer le cap. L’assouplissement se fait dans tous les cas entre le 3e et le 6e mois postopératoire : ceci concerne notamment, les petites brides internes des paupières supérieures qui sont parfois disgracieuses, mais qui ne subsistent jamais au-delà du 6e mois.
Dans l’ensemble, l’opération est très valorisante et vous donnera de grandes satisfactions. L’effet d’apparence rajeunie, et le caractère éveillé et lumineux du regard s’en trouvent renforcés.
Les implantations de prothèses mammaires
Vous venez de subir l’implantation de prothèses mammaires.
Nous posons actuellement des prothèses pré-remplies de sérum physiologique.
Par contre, il existe un petit risque de coque ; c’est-à-dire de cicatrices naturelles autour de la prothèse qui transforment celle-ci en sphère un peu dure (statistiquement 4 % des cas, parfois d’un seul côté !).
Ce risque est peu important mais il peut se produire sans que l’on puisse le prédire d’une patiente à l’autre.
La prothèse qui a la forme d’une galette a été introduite soit derrière la glande existante, soit parfois derrière le muscle grand pectoral.
La contraction périphérique va lui donner, petit à petit, une forme en hémisphère qui dessinera un sein naturel, le rendant plus joli qu’au début, en deux mois environ.
Le plus souvent, nous utilisons une incision qui se suture dans l’aisselle, exceptionnellement dans le sillon inférieur du sein. Parfois une cicatrice à la onction du rose et du blanc au pourtour de l’aréole.
Le pansement éventuel que vous avez à la sortie de clinique sera refait au 7e jour postopératoire au cabinet.
Il est important à ce moment-là de faire des massages de votre poitrine pour maintenir les prothèses le plus bas possible dans une loge plus grande que la prothèse.
Il devient intéressant de masser sa poitrine en l’aplatissant et en tournant la nain en formant un arc de cercle.
Vous pouvez même essayer de dormir sur votre poitrine.
Vous constaterez que le mamelon est un peu moins sensible ; ce qui est habituel pendant une durée de 5 à 6 mois.
Il est nécessaire de prendre sa température pendant quelques jours après intervention et de surveiller l’évolution locale. Il vous sera indiqué s’il est nécessaire de porter un soutien gorge.
Des petites complications peuvent se produire : un hématome, c’est-à-dire des leus au niveau des seins qui se résorberont spontanément.
Parfois, un sein est un peu plus tendu que l’autre ce qui est lié à un épanchement de sang modéré.
Si par contre, l’hématome est un peu plus important et que le sein est tendu et ès douloureux, cet hématome est expansif et il convient de l’évacuer rapidement u besoin par une reprise chirurgicale sous anesthésie locale.
La deuxième complication est constituée par l’infection qui est exceptionnelle : se traduit par des douleurs au niveau des seins, d’une rougeur assez diffuse, une montée de la température avec des douleurs pulsátiles (impression de coups de couteau ou de battements).
Dans ce cas, il est absolument indispensable de faire une évacuation de la prothèse et un nettoyage de la loge. Remettre la prothèse en place le même jour est i peu délicat mais possible 3 ou 4 mois après.
Le traitement antibiotique isolé n’a pratiquement aucune chance de faire céder l’infection et seule la reprise chirurgicale est concluante.
Cette infection, je le répète, est extrêmement rare et dans l’ensemble, l’implantation de prothèses donne un excellent résultat avec un galbe satisfaisant. Les massages sont importants pendant les 6 mois qui suivent l’intervention. Ils sont le gage d’une bonne souplesse et d’un bon résultat.
Dans les suites opératoires, vers le 2e ou 3e mois, vous aurez l’impression que le sein grossit un peu. Il se produit une contraction autour de la prothèse la faisant plus saillante quelque soit sa position. Le sein a l’air de naître.
Il faut continuer les massages et la position sur le ventre la nuit de façon à garder la souplesse de votre poitrine. Il faut aussi apprendre à rapprocher les prothèses l’une contre l’autre au devant du sternum, pour obtenir une jolie vallée intermammaire.
N’hésitez pas à revenir en consultation en cas de problème car le suivi postopératoire est important dans cette intervention.
Les prothèses mammaires d’aujourd’hui sont au point. Elles n’ont pas de degré zéro en matière de complications, mais lorsque l’opération est bien pratiquée techniquement et à bon escient, son résultat en est formidablement valorisant dans la vie de tous les jours !
Les plasties mammaires
Vous venez d’être opérée d’une hypertrophie ou ptôse mammaire.
L’opération consiste à remodeler la peau et la glande pour les remettre dans une meilleure position et leur donner une forme plus avantageuse.
Il existe des cicatrices variables au niveau des mamelons, parfois sous les mamelons et dans le sillon du sein. Ces cicatrices vont progressivement s’atténuer.
Vous n’aurez que peu de douleur à la fin de l’intervention car le pansement qui a été fait soutient parfaitement la poitrine.
Le lendemain de votre opération un nouveau pansement pourra être éventuellement refait afin que vous puissiez avoir déjà la forme des seins opérés ; dans d’autres cas un pansement compressif sera remis en place jusqu’au 6e ou 7e jour postopératoire. A ce moment-là vous devrez prévoir et ne pas oublier un soutien- gorge qui vous maintiendra bien la poitrine en place (un cœur croisé, ancien modèle, par exemple, car la bande horizontale est large et permet de comprimer la cicatrice).
Les agrafes seront retirées vers le 7e jour postopératoire : il vous sera possible de vous doucher et de sécher les plaies au sèche-cheveux tiède le jour même ainsi que les jours suivants.
Vous aurez un deuxième rendez-vous de soin vers le 10e jour où seront enlevés les derniers fils ; le plus important est de porter un soutien-gorge jour et nuit pendant un mois.
Vous verrez votre poitrine évoluer pendant les 3 mois qui suivent.
Les seins vont en effet, retomber car, en fin d’intervention, ils ont été volontairement placés trop haut et ont un aspect un peu en « concorde » c’est-à-dire que le mamelon louche un peu vers le bas. Mais, ceci s’amende très rapidement, et en 3 mois votre sein va prendre une forme plus naturelle du fait de la pesanteur.
La sensibilité des mamelons est diminuée pendant une période de 4 à 6 mois. Mais, vous pourrez exposer votre poitrine, sur le plan érotique, à partir de la fin du 1er mois.
Une complication à redouter, un hématome expansif très important peut se constituer : le sein gonfle rapidement, devient très douloureux et saigne au-dessus du pansement. Dans ces conditions, il faut d’urgence appeler l’infirmière car un geste chirurgical est nécessaire : mais cette complication survient dans les heures qui suivent l’opération, pendant l’hospitalisation. Heureusement, cette complication est très rare et survient dans un cas sur 200.
Les petites complications qui peuvent survenir sont de 2 types : des petits hématomes bénins autour des mamelons et une impression de tension sur les seins ou des petites douleurs ou un petit suintement à la partie basse de la cicatrice.
Tous ces petits ennuis peuvent être facilement corrigés et ne nécessitent pas de réintervention urgente : il suffit d’appeler l’infirmière qui vous conseillera sur la meilleure conduite à tenir dans chaque cas.
Une dernière complication est à mentionner mais tout à fait exceptionnelle : c’est la nécrose du mamelon.
En effet, dans certains cas de gigantomastie par exemple, la chirurgie effectuée autour du mamelon peut entraîner des petits problèmes dans sa vascularisation. Des soins vont être nécessaires pendant une période de 6 semaines à 2 mois, tant que tous les mauvais tissus ne seront pas éliminés : une chirurgie secondaire peut être indiquée, permettant de reconstituer le mamelon.
Heureusement, avec notre technique, cette complication est absolument exceptionnelle.
Vous pourrez faire bronzer vos cicatrices dès la 6e semaine postopératoire.
En tout cas, dans les premières semaines postopératoires les cicatrices sont lettes et minces et vont progressivement se modifier et devenir plus visibles, sensiblement plus grosses. Elles resteront ainsi pendant quelques mois. Pendant cette période, il faut que vous fassiez des massages : ces auto-massages sont très
importants pour réorganiser les cellules de la cicatrice, ils permettent d’aplanir et d’affiner la cicatrice.
Considérez donc importants ces massages si vous voulez avoir les cicatrices les plus jolies possibles.
L’opération de plastie mammaire est particulièrement au point et vous donnera un bon résultat si elle est pratiquée dans de bonnes conditions tant médicales que psychologiques.
Nous avons mis au point des opérations à cicatrices limitées (parfois réduites à la seule sous mammaire ou à la seule péri-aréolaire) qui pourront vous être proposées si votre cas le permet.
Un dernier conseil : plus jeune l’opération sera pratiquée, meilleur sera le résultat !
Les plasties abdominales
Vous venez d’être opéré(e) d’une plastie abdominale.
L’opération a consisté à retirer un fuseau de peau et éventuellement à resserrer la sangle musculaire du ventre, et à ressortir l’ombilic au travers d’une petite boutonnière.
Vous allez donc vous sentir très serré(e) ; il faudra marcher un peu penché(e) en avant, au début, pour éviter de tirer sur les coutures.
La cicatrice (qui est la plus basse possible) fait remonter le pubis : il devrait redescendre progressivement, la cicatrice se mettra dans le pli naturel en quelques mois.
Les fils seront enlevés en partie au 8e jour et les derniers avant le 15e jour. Il y a des fils en profondeur qui se résorberont en 2 à 3 mois.
Quelquefois, ils peuvent donner lieu à des petites lésions inflammatoires. La sensibilité du ventre est abolie car la peau a été décollée jusqu’au niveau des seins. Elle va revenir progressivement en 6 mois environ. Il est possible que la région de la cicatrice présente des petites frisures : ceci est lié au fait que l’on a résorbé un excédent cutané : la berge supérieure de l’incision étant plus longue que la berge inférieure.
Cet aspect « en ruflette » devrait s’atténuer progressivement d’abord spontanément et ensuite à l’occasion de petits massages que vous ferez.
Le nombril a été ressorti en dernier ; il est entouré d’une cicatrice qui va s’améliorer avec le temps.
Pendant 2 à 3 mois, la cicatrice sera correcte puis elle va rougir. Un bourrelet peut se former au-dessus de la cicatrice, au-dessus des poils pubiens. Ce bourrelet est lié à l’œdème ; il faut de nombreux massages pour parvenir à aplatir cette cicatrice.
En cas de petites imperfections résiduelles ou d’une asymétrie, une petite juche vers le 6e mois ou à la fin de la lre année peut devenir intéressante. En de douleurs, de gonflement, de température, il est important de prévenir le chirurgien.
Un hématome peut se produire après l’intervention ; on l’évacue par la mise en ce de drains que vous allez porter pendant les 2 ou 3 premiers jours. Ils sont reliés à une petite bouteille où l’on fait le vide pour aspirer le sang accumulé. Si muscles ont été resserrés, vous allez avoir une discrète tendance aux nausées ès l’opération. Ceci va disparaître après 3 à 4 jours.
Dans l’ensemble, vous aurez peu de douleurs ; l’apparition d’une douleur violente est le signe de quelque chose d’anormal ; n’hésitez pas à appeler, de façon à ce que nous puissions vous rassurer en identifiant l’origine de cette douleur. Surveillez vos mollets, en quête d’une douleur qui ferait craindre un début de phlébite.
cette intervention est très satisfaisante et dans l’ensemble donne peu de comptions, si vous acceptez de vous lever dès le lendemain de l’intervention pour ter les problèmes vasculaires (phlébites, embolie…). Le risque est augmenté si vous avez au départ une mauvaise circulation.
T’est pourquoi nous vous demandons de porter des bas spéciaux qui compressent les membres inférieurs et qui évitent que le sang ne stagne lorsque vous êtes couché(e) dans votre lit ou que vous ne marchiez pas assez et que les muscles compissent plus leur rôle de chasseur du sang des pieds vers le cœur. La plastie abdominale enchante les patientes après l’atténuation des cicatrices. Bien le chirurgien soit toujours réticent à l’idée de cette longue couture, l’expérience montre que la vie quotidienne des patient(e)s débarrassé(e)s de leur sur- plus abdominal est réellement améliorée au plan physique et psychologique.
La liposuccion
Vous avez été opéré(e) de l’ablation de graisse profonde localisée.
Quel que soit le siège de cette graisse, l’opération a consisté en l’introduction d’une canule métallique longue et actuellement fine comme une aiguille à tricoter permet à la fois de créer des tunnels dans la graisse et d’aspirer les cellules graisseuses par une aspiration très puissante. L’utilisation des ultrasons reste controversée, et ne s’applique pas à tous les cas.
cette intervention se fait à l’aveugle mais le chirurgien guide le positionne- it de la canule sous-cutanée par le palper.
Après l’intervention, vous vous sentirez fatiguée ; il peut être nécessaire de comprimer les zones où les tunnels ont été crées de façon à ce que les hématomes y soient minimes. Malgré cela, vous aurez des ecchymoses partout où la canule est passée. Elles sont de couleur bleu foncé et vont durer 3 semaines.
Les sutures parfois non résorbables se trouvent à l’endroit où la canule a pénétré : Elles seront enlevés vers le 8e jour. Les petits soins locaux doivent être faits chaque jour au cours de votre toilette. L’eau du robinet suffit ; vous pouvez sécher vos cicatrices au sèche-cheveux tiède. Une petite compresse ou pansement peut être mis en place.
Vous allez vous apercevoir progressivement de l’effet de l’intervention car les tunnels, se contractent progressivement pour devenir aussi fins qu’une allumette. Ainsi vous allez avoir l’impression de perdre de la taille.
Vous pouvez vous lever dès le lendemain de l’intervention et déambuler normalement. L’effet maximum de l’aspiration se voit vers le 2e ou 3e mois au niveau des hanches et des genoux, plus tardivement aux mollets et chevilles si vous avez été opérée à ce niveau.
Parfois, il persiste de petites vagues résiduelles liées au fait que des cloisons fibreuses ont néanmoins entraîné une rétraction autour des tunnels ou entre les tunnels.
Par ailleurs, il peut exister une petite asymétrie finale, car le chirurgien ne voit pas la graisse qu’il enlève et l’asymétrie peut être constitutionnelle.
Une retouche chirurgicale est possible quelque mois après la première intervention. Elle peut se faire sous anesthésie locale pour parfaire le résultat initial.
En tout cas, il vaut mieux enlever moins de graisse que trop car il y a un risque d’aspect en tôle ondulée dû au grattage exagéré de la graisse sous-cutanée. Dans l’ensemble, il s’agit d’une intervention très efficace pour laquelle le résultat apparaît lentement mais nettement. Le chirurgien pourra vous montrer sur photo la graisse enlevée si vous le désirez.
Le lifting fesse/cuisse
Vous venez de subir l’ablation de la peau et de la graisse qui formait une saillie disgracieuse au niveau de votre fessier.
Cette opération a permis de resculpter toute la fesse et le tour de la cuisse. Les points de suture qui ont été mis en place sont retirés progressivement en partie le 8e jour et le restant vers le 15e jour postopératoire. Parfois nous mettons des fils résorbables en 15 jours environ.
Au début, il sera difficile de vous mettre en position assise ; il vaut mieux être soit debout, soit couchée. Faites vous aider au besoin par une voisine ou par un membre de votre famille ou par une infirmière. Vous pourrez faire vos besoins écartant bien les cuisses : une échancrure pelvienne est pratiquée dans le pannent pour éviter son ablation les premiers jours. Une toilette après les besoins tout à fait nécessaire (douche puis séchoir à cheveux).
Dès que le pansement sera enlevé vers le 3e jour, votre vie va être bien plus facile.
Vous pourrez dès lors vous doucher et sécher les plaies opératoires au sèche- cheveux. Tentez très progressivement de prendre une position assise, mais en nt très précautionneuse pour ne pas rompre les coutures.
Vous pouvez dormir dans la position qui vous convient mais noter que la position sur les côtés est tout à fait excellente pour éviter que les hématomes ne s’accumulent.
Cette position est recommandée surtout en changeant de côté toutes les 3 ou 4 ires. Il n’y a pas de risque de douleurs intenses, mais si vous avez une douleur qui lance, notamment la nuit, appelez l’infirmière, il peut s’agir d’un hématome s’est collecté.
En général, un petit pansement suffira à traiter ce problème mais il est pos- le qu’une évacuation chirurgicale apparaisse souhaitable. Ceci reste tout à fait rare.
Lorsque les derniers fils seront enlevés vers le 15e jour, vous pourrez pratiquement vivre normalement. Il se peut que des bleus coexistent dans les zones une aspiration complémentaire aura été pratiquée.
Après 6 semaines, toutes les activités normales sont autorisées y compris le sport et la natation.
Les cicatrices vont rougir progressivement vers le 3e ou 4e mois, parfois s’écarter un peu. Elles ne seront très jolies qu’au bout d’un ou deux ans et en général ; vous pourrez les cacher assez aisément car la partie interne de la cicatrice est dans le sillon de la fesse et la partie externe sera recouverte par le mail-
S’il existait la moindre anomalie au niveau de la cicatrice, prévenez-nous. Il a alors possible sous anesthésie locale, de faire une petite retouche. Il se peut également, que des petites saillies disgracieuses persistent et correspondent à cumulation de graisse qui s’est cloisonnée en postopératoire.
Dans ce cas, un petit geste chirurgical par aspiration sous anesthésie locale pourra se révéler intéressant.
N’’hésitez pas à revenir consulter car ces opérations ne mettent absolument pas votre vie en danger et sont assez délicates sur le plan technique : il vaut mieux : le chirurgien prudent puisse vous faire une retouche discrète plutôt qu’une ablation trop importante suivies de séquelles qui peuvent être graves.
Cette opération permet de réaliser un véritable tour de la fesse et de la cuisse, parfois de la face interne de la cuisse.
Bien que les cicatrices importantes en soient la rançon, le résultat obtenu est un galbe très satisfaisant et une remontée du « collant » cutané qui était écroulé.
Cette intervention permet parfois de corriger certains désastres liés à des lipo- succions exagérées avec aspect en « tôle ondulée » insupportable.
L’association à une résection cutanée au niveau des hanches réalise alors un « BODY LIFT » ou lifting complet du tour de taille.
Les oreilles décollées
Vous venez d’être opéré(e) des oreilles décollées.
L’opération a consisté, non seulement à les recoller de façon serrée mais également, à redessiner le pli cartilagineux qui s’appelle l’anthélix.
Le pansement qui est mis en place sera enlevé dès le lendemain de l’intervention.
Vos oreilles seront un peu rouges et la partie antérieure sera violacée du fait des ecchymoses qui se sont produites.
Un fil qui fait le tour de l’oreille peut être apparent : vous pouvez le cacher dans les cheveux. Ce sera le seul fil à retirer : ce qui sera fait au 10e jour.
Si vous avez un peu mal après l’opération, ou s’il se produit une hémorragie ou un gros hématome, il est bon de revenir consulter. Sinon vous pouvez simplement mettre en place, la nuit, un bandeau « de tennis » qui plaquera vos oreilles de façon délicate. Ce bandeau peut être porté pendant 10 à 15 jours après l’intervention, mais n’a pas une utilité absolue. C’est toutefois une bonne précaution.
Vous pouvez vous doucher les cheveux et les sécher au sèche-cheveux tiède. Il n’est pas nécessaire de frotter avec une serviette pour parvenir à l’assèchement.
Les oreilles vont se décoller un peu dans les deux mois qui vont suivre. En effet, dès les jours qui suivent l’opération, vous remarquerez qu’elles sont extrêmement plaquées. Ceci est d’autant plus le cas chez les adultes. Car chez les enfants, le cartilage est souple, chez l’adulte il est un peu rigide : le chirurgien doit coller davantage les oreilles.
Ces oreilles peuvent se redécoller un peu, soit au niveau de la partie haute soit au niveau du lobule.
Dans certains cas rares, (5 %), une petite retouche, 6 mois après, est nécessaire.
Cette opération est tout à fait bénigne et donne, en général, de grandes satisfactions. En tout cas, la cicatrice qui est derrière l’oreille, doit être surveillée et le nettoyage à l’intérieur de l’oreille doit être fait comme à l’accoutumé.
I. Les petites lésions cutanées ou petites taches
Vous venez d’être opéré(e) d’une petite lésion au niveau du visage ou du corps. Les points qui ont été mis en place ont pour but d’éviter que la cicatrice ne distende.
Les points les plus fins doivent être enlevés rapidement, si possible entre le 4e le 6e jour pour éviter des cicatrices en échelle.
Il se trouve en profondeur des points qui vont se résorber en 2 ou 3 mois et qui nt donner pendant quelques temps une petite saillie ou une petite épaisseur à la cicatrice.
Après l’intervention, vous pouvez vous nettoyer avec l’eau du robinet (à condition qu’elle ne soit pas polluée).
Sécher la plaie au sèche-cheveux, tiède.
Il faut éviter de mettre des pansements qui vont faire macérer ; éviter tout antiseptique sur votre peau, notamment l’alcool.
De la même façon, si on vous a mis en place des petits papiers collants, évitez les arracher car l’air peut passer au travers.
L’essentiel est d’éviter de mettre des pommades ou de recouvrir vos cicatrices. Lorsque les points auront été enlevés, vous pouvez vous nettoyer de la même on. Il n’y a pas de pommade cicatrisante miracle. Quelquefois des petits massages avec une pommade hydratante peuvent être pratiqués afin de permettre d’assouplir toute la région de la cicatrice.
Parfois, la cicatrice peut s’infecter : ceci est extrêmement rare et se manifeste une petite tache rouge puis un petit point blanc apparaît. Dans ce cas, il vaut mieux revenir consulter pour que l’on puisse vous enlever la cause de l’infection est souvent un petit fil mal toléré en profondeur.
Enfin, vers le 3e mois postopératoire, la cicatrice peut rougir. Il ne faut pas d s’inquiéter : c’est l’évolution normale d’une cicatrice chez la plupart des patients (qui s’explique par un taux important d’hormones). Ceux-ci peuvent présenter une cicatrice hypertrophique. Cette cicatrice va involuer en 5 à 6 mois à l’aide des massages.
Les techniques nouvelles de suture des cicatrices permettent d’espérer une cicatrice ultra-fine à condition que vos tissus ne réagissent pas défavorablement fait d’un programme génétique encore incontrôlable
La dermabrasion et laserbrasion
Vous venez d’être opéré(e) d’une dermabrasion : cela consiste à meuler l’épi- derme afin de diminuer les irrégularités de la peau, (ridules, cicatrices acnéiques, certaines cicatrices hypertrophiques).
Il existe 2 méthodes dont l’une consiste à meuler à l’aide d’une ponceuse mécanique, ou bien à l’aide d’un laser.
En ce qui concerne la dermabrasion mécanique, les suites opératoires sont relativement simples. Vous pouvez retravailler vers le 10e jour en utilisant un maquillage léger.
A la sortie du bloc opératoire, la zone meulée se présente comme une brûlure superficielle, le lendemain apparaissent des petites croûtes ; l’application de la vaseline sera nécessaire tous les jours jusqu’à disparition complète des croûtes.
Vous pouvez vous nettoyer sous l’eau de la douche puis appliquer systématiquement de la vaseline.
Il est possible de garder une certaine rougeur cutanée pendant une période de 6 à 8 semaines facilement camouflable avec un fond de teint ordinaire.
En ce qui concerne la dermabrasion au laser, après le bloc opératoire la zone brûlée par le laser se présente très rouge et quelquefois douloureuse.
Il s’agit d’une brûlure du second degré ; il y aura une apparition de croûtes et d’un suintement qui seront traités par une application locale de vaseline simple — durant dix à douze jours ; parfois la biafine a la préférence des patientes.
En 2 mois, tous les petits désagréments auront disparu et vous pourrez utiliser un fond de teint afin de camoufler la rougeur momentanée de l’épiderme.
Une coloration un peu rose peut éventuellement persister pendant une période de 2 à 4 mois, facilement camouflable par du maquillage.
Exceptionnellement, une décoloration discrète, ou une hyperpigmentation peuvent apparaître à traiter par une pommade dépigmentant.
La greffe dermograisseuse
Vous venez d’être opéré(e) d’une greffe dermograisseuse : il s’agit d’une opération qui consiste à prélever une greffe de derme et de graisse au niveau de l’abdomen ou de la fesse à l’aide d’une canule très fine, et de la placer au niveau, soit de la ride du lion soit au niveau des sillons naso-géniens, ou dans le cas d’une dépression de la peau après une liposuccion.
Ces greffons ont la forme et la dimension de petites allumettes.
Cette opération est tout à fait bénigne et donne, en général, de grandes satisfactions. En tout cas, la cicatrice qui est derrière l’oreille, doit être surveillée et le nettoyage à l’intérieur de l’oreille doit être fait comme à l’accoutumé.
Les petites lésions cutanées ou petites taches
Vous venez d’être opéré(e) d’une petite lésion au niveau du visage ou du corps. Les points qui ont été mis en place ont pour but d’éviter que la cicatrice ne distende.
Les points les plus fins doivent être enlevés rapidement, si possible entre le 4e le 6e jour pour éviter des cicatrices en échelle.
Il se trouve en profondeur des points qui vont se résorber en 2 ou 3 mois et qui nt donner pendant quelques temps une petite saillie ou une petite épaisseur à la cicatrice.
Après l’intervention, vous pouvez vous nettoyer avec l’eau du robinet (à condition qu’elle ne soit pas polluée).
Sécher la plaie au sèche-cheveux, tiède.
Il faut éviter de mettre des pansements qui vont faire macérer ; éviter tout antiseptique sur votre peau, notamment l’alcool.
De la même façon, si on vous a mis en place des petits papiers collants, évitez les arracher car l’air peut passer au travers.
L’essentiel est d’éviter de mettre des pommades ou de recouvrir vos cicatrices. Lorsque les points auront été enlevés, vous pouvez vous nettoyer de la même on. Il n’y a pas de pommade cicatrisante miracle. Quelquefois des petits massages avec une pommade hydratante peuvent être pratiqués afin de permettre d’assouplir toute la région de la cicatrice.
Parfois, la cicatrice peut s’infecter : ceci est extrêmement rare et se manifeste une petite tache rouge puis un petit point blanc apparaît. Dans ce cas, il vaut mieux revenir consulter pour que l’on puisse vous enlever la cause de l’infection est souvent un petit fil mal toléré en profondeur.
Enfin, vers le 3e mois postopératoire, la cicatrice peut rougir. Il ne faut pas d s’inquiéter : c’est l’évolution normale d’une cicatrice chez la plupart des patients (qui s’explique par un taux important d’hormones). Ceux-ci peuvent présenter une cicatrice hypertrophique. Cette cicatrice va involuer en 5 à 6 mois à l’aide des massages.
Les techniques nouvelles de suture des cicatrices permettent d’espérer une cicatrice ultra-fine à condition que vos tissus ne réagissent pas défavorablement fait d’un programme génétique encore incontrôlable.
La dermabrasion et laserbrasion
Vous venez d’être opéré(e) d’une dermabrasion : cela consiste à meuler l’épi- derme afin de diminuer les irrégularités de la peau, (ridules, cicatrices acnéiques, certaines cicatrices hypertrophiques).
Il existe 2 méthodes dont l’une consiste à meuler à l’aide d’une ponceuse mécanique, ou bien à l’aide d’un laser.
En ce qui concerne la dermabrasion mécanique, les suites opératoires sont relativement simples. Vous pouvez retravailler vers le 10e jour en utilisant un maquillage léger.
A la sortie du bloc opératoire, la zone meulée se présente comme une brûlure superficielle, le lendemain apparaissent des petites croûtes ; l’application de la vaseline sera nécessaire tous les jours jusqu’à disparition complète des croûtes.
Vous pouvez vous nettoyer sous l’eau de la douche puis appliquer systématiquement de la vaseline.
Il est possible de garder une certaine rougeur cutanée pendant une période de 6 à 8 semaines facilement camouflable avec un fond de teint ordinaire.
En ce qui concerne la dermabrasion au laser, après le bloc opératoire la zone brûlée par le laser se présente très rouge et quelquefois douloureuse.
Il s’agit d’une brûlure du second degré ; il y aura une apparition de croûtes et d’un suintement qui seront traités par une application locale de vaseline simple — durant dix à douze jours ; parfois la biafine a la préférence des patientes.
En 2 mois, tous les petits désagréments auront disparu et vous pourrez utiliser un fond de teint afin de camoufler la rougeur momentanée de l’épiderme.
Une coloration un peu rose peut éventuellement persister pendant une période de 2 à 4 mois, facilement camouflable par du maquillage.
Exceptionnellement, une décoloration discrète, ou une hyperpigmentation peuvent apparaître à traiter par une pommade dépigmentant.
La greffe dermograisseuse
Vous venez d’être opéré(e) d’une greffe dermograisseuse : il s’agit d’une opération qui consiste à prélever une greffe de derme et de graisse au niveau de l’abdomen ou de la fesse à l’aide d’une canule très fine, et de la placer au niveau, soit de la ride du lion soit au niveau des sillons naso-géniens, ou dans le cas d’une dépression de la peau après une liposuccion.
Ces greffons ont la forme et la dimension de petites allumettes.
Les points fins sur les incisions sont enlevés rapidement, si possible entre le 6e e 8e jour.
Après l’opération, vous pouvez vous nettoyer avec l’eau de la douche, (à condition qu’elle ne soit pas polluée) et sécher les cicatrices.
Dans le cas d’une réinjection de graisse au niveau des lèvres, un gonflement peut persister, vous aurez quelques difficultés à pouvoir manger normalement pendant 6 à 8 jours.
Ily a une desquamation de la lèvre qui est normale ; il suffit d’appliquer de la vaseline simple afin de faire tomber les croûtes résiduelles.
La lèvre restera gonflée pendant une période de 3 semaines environ tout en sachant que l’on perd environ 30 % du volume injecté.
La lèvre retrouvera toute sa sensibilité et sa mobilité aux environs d’un mois.
Il est possible que vous fassiez une réaction infectieuse au niveau de la zone injectée ; elle se manifeste par une rougeur, des élancements et bien souvent par ; évacuation du greffon. Dans ce cas précis, il est préférable de joindre le chirurgien ou de prendre contact avec le cabinet afin que vous soyez examinée rapidement.
les résultats à long terme de cette méthode sont excellents.
Parfois une retouche est utile pour en rajouter un peu en fonction du vieillissent ou des demandes spécifiques de chacun : en effet la quantité de tissu qui prendra en une fois est fixe et on peut la dépasser.
La reconstruction mammaire : reconstruction du sein après cancer
la reconstruction du sein après cancer ne vous fait plus courir aucun risque grave. Bien au contraire, il s’agit de procédés chirurgicaux qui vont valoriser •e image corporelle, vous redonner confiance en vous-même et vous permettre d’affronter avec sérénité l’évolution ultérieure
Bien entendu, ces reconstructions peuvent être rendues difficiles si les dégâts chirurgicaux et radiothérapiques nécessaires à l’ablation de votre lésion ont été particulièrement importants.
Mais, la chirurgie réparatrice dispose aujourd’hui d’un certain nombre de procédés qui peuvent s’adapter à chaque cas particulier.
les principes généraux de cette reconstruction sont tout d’abord de redonner un galbe mammaire là où il n’y a plus rien, et de couronner ce galbe par une instruction du mamelon.
La création d’un galbe fait appel à la mise en place d’une prothèse en gel de silicone, qui ne risque pas d’exploser ou de fuir. Ces prothèses sont actuellement bien tolérées après plus de 40 années d’implantation.
Ces prothèses sont implantées derrière le muscle pectoral si par chance celui- ci est présent, mais ceci impose quelques gestes de rééducation et auto-rééducation pour que la prothèse reste bien en place.
Il est parfois nécessaire de remonter ou de diminuer le sein normal qui peut être tombant.
C’est pourquoi, nous disons parfois aux patientes qu’elles auront une poitrine plus belle après la reconstruction qu’elles ne l’avaient avant l’opération de leur cancer.
Cette remontée du sein normal se fait par des techniques de chirurgie esthétique, et donne d’excellents résultats. Elles imposent toutefois, une vérification que le sein soi-disant normal n’a aucune lésion tumorale évolutive.
La création du mamelon se fait par des greffes de peau prises à la partie interne de la cuisse et par un petit bout de mamelon de l’autre côté.
L’ensemble de ces opérations ne présente guère de complications sérieuses, mais ne peut être fait qu’après un bilan très soigneux de votre état général et de votre résistance immunitaire.
Dans certain cas où il existe des lésions importantes de radiothérapie avec lésions au niveau de la peau qui est trop fine ou rougeâtre, il n’est pas possible d’utiliser ces techniques assez simples de reconstruction.
Il faut faire appel à des prélèvements de peau et de muscle venus d’autres endroits du corps ce qui peut donner des cicatrices en plus.
Mais, toutefois ces cicatrices ne sont pas un handicap insurmontable et les patientes qui ont été reconstruites selon ces procédés en sont tout à fait satisfaites.
Ces programmes de reconstruction vont prendre environ 6 mois, et doivent vous permettre au prix de 2 ou 3 interventions, toujours bénignes, de vous redonner une poitrine acceptable dans le monde où vous vivez.
Elles vous permettront de vous habiller sans que la prothèse mammaire externe ne tombe de votre soutien gorge quant vous l’enlevez, et à la limite vous donneront la possibilité de porter une robe sans soutien gorge si tel est votre souhait ; je vous engage donc à subir ces opérations, mais en comprenant qu’elles ne peuvent pas être un coup de baguette magique et qu’elles supposent du talent de la part du chirurgien et beaucoup de soins, de massages et d’attentions de la part de la patiente.
De fréquentes consultations et surtout des consultations poly-disciplinaires associant le chirurgien réparateur, le cancérologue, le médecin généraliste et éventuellement le chimiothérapeute sont nécessaires.
C’est de l’avis de tous ces médecins dont dépendra la réussite de votre intervention. Toutefois, ces opérations ne sont pas absolument obligatoires et il ne faut les pratiquer que s’il existe une motivation importante. Il n’est pas nécessaire de se faire opérer, mais cela peut rendre une vie bien plus agréable.
Vidéo : La chirurgie esthétique : les suites opératoires des principales opérations
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : La chirurgie esthétique : les suites opératoires des principales opérations