Système nerveux et psychisme
Voila un autre domaine extrêmement fertile pour la médecine homéopathique. Nombreuses sont les personnes qui, atteintes de troubles « nerveux », arrivent dans le cabinet d’un medecin homéopathe et affirment: « Je n’en peux plus des tranquillisants, ataraxiques et psycholeptiques ». Et encore : « Je me sens intoxique », « Je suis entre dans un cercle vicieux »… Le « cercle vicieux » existe réellement, et il est le trouble (parfois une véritable maladie) dérive de l’usage des médicaments dont nous avons déjà parle au début de cet ouvrage. C’est une maladie qui préoccupe le patient et crée de sérieuses difficultés au medecin qui doit la soigner. Son cycle pourrait se résumer ainsi : diagnostic, médicament, aggravation, autre médicament, nouveaux troubles, et ainsi de suite.
Les patients, qui se sentent toujours plus mal, ne demandent, le plus souvent, qu’a être écoutes et, qu’avec un peu de patience, on donne de l’importance et de la valeur a leurs malaises. Ils se sont trop souvent entendu dire que « leurs troubles sont imaginaires », qu’« ils ne doivent pas y penser », que la distraction est le meilleur remède. Mais les choses ne s’ameliorent pas et les symptômes nerveux et mentaux finissent par devenir des plus préoccupants et insupportables. C’est alors que ces personnes ont recours a des méthodes de traitement, dont homéopathie, pour lesquelles il n’existe pas de malades imaginaires et pour lesquelles, dans tous les cas, le malade imaginaire est, par le seul fait de l’ être, a considerer comme… un vrai malade. Malade qu’il faut écouter, réécouter, et écouter encore pour saisir l’unique symptôme qui l’identifie et qui, dans le choix thérapeutique homéopathique, l’assimile au remède en mesure de le guérir.
C’est justement dans ce domaine que l’homéopathie apprécie au mieux l’homme-individu malade en tant qu’unité d’esprit et de corps, réalité unique et inséparable dans l’evaluation complété de la maladie a laquelle l’aide pharmacologique (celle du remède) ne pourra être apportée sans l’intervention thérapeutique (tout aussi utile et nécessaire) fournie par le rapport constant et direct avec une personne capable d’ écouter (le psychologue, le psychothérapeute).
Aujourd’hui, la médecine traditionnelle néglige trop souvent l’information correcte a fournir au patient atteint de troubles nerveux. Peu savent, en effet, que le traitement de ces troubles par des médicaments est incomplet, souvent inefficace et parfois même nuisible si l’on n’a pas préalablement fait émerger les origines du malaise psychologique. Les témoins de traitements a base de tranquillisants, antidépresseur et sédatifs ne se comptent désormais plus tant il y en a, si bien que ces traitements ont fini par être considérés comme « normaux » et habituels. Il ne peut en être ainsi en homéopathie ou la contribution pharmacologique apportée par le remède n’est, avant tout ni « anti », ni « contre » aucun trouble, mais favorise une évolution régulière de la maladie vers la guérison ; cela peut, dans le cas des maladies nerveuses, être considéré comme une action encore incomplète, mais elle sera de toute fa§on préférable au traitement allopathique puisqu’elle agira beaucoup plus profondément et de maniéré inoffensive.
Il faut encore souligner que l’on ne peut s’attendre a une élimination rapide des symptômes, mais a leur atténuation graduelle jusqu’à leur disparition ; c’est pourquoi, dans certains cas particulièrement graves, avant d’entreprendre un traitement homéopathique , et avant d’interrompre l’usage des médicaments allopathiques, il faudra consulter un spécialiste. Les symptômes dont nous nous occuperons devront donc s’entendre comme des événements fortuits ou habituels, mais sans les caractéristiques pouvant conditionner un véritable état de maladie mentale.