Oui mais, quand on aime le bon vin, c’est un peu triste quand même!
Boire plus de 6 verres par semaine, jusqu’à 2 ou 3 verres par jour (2 pour une femme et 3 pour un homme) tous les jours n’apporte plus aucun bénéfice pour la santé. Une personne voulant réellement préserver sa santé ne peut donc pas prendre comme argument « C’est bon pour ma santé » si elle boit à cette dose. Sa mortalité sera, en moyenne, identique à celle d’un non-buveur. Elle peut cependant dire : « Boire comme je le fais ne me fait pas de mal. » Et c’est vrai. Mais pour faire du bien à son corps, il faut en rester à une dose comprise entre 1 et 6 verres par semaine, c’est-à-dire nettement moins que 2 ou 3 verres par jour qui correspond à 14 à 21 verres par semaine.
Si vous choisissez de boire plus de 6 verres d’alcool par semaine, il serait bon pour vous de prendre quotidiennement des compléments en vitamines à la dose SU.VI.MAX {cf. conclusion du chapitre) pour prévenir les cancers auxquels vous vous exposez.
Au-delà de 6 verres par semaine et jusqu’à 2 verres par jour pour les femmes et 3 verres par jour pour les hommes, vous ne vous faites pas de mal… mais pas de bien non plus!
Il est très probable que l’effet positif de l’alcool soit surestimé par des études françaises pourtant bien faites. Pourquoi ?
Dans toutes les études présentées, la mortalité des buveurs est comparée à celle des non-buveurs. C’est logique. Pourtant il est extrêmement difficile de comparer un groupe de buveurs et un groupe de non-buveurs dans les pays où, comme en France, boire de l’alcool est la norme. Car les personnes totalement abstinentes sont très peu nombreuses, de l’ordre de 10 % de la population. Elles ne sont absolument pas comparables au reste de la population. En effet, les non-buveurs comprennent des personnes malades à qui l’alcool est déconseillé (hépatites, cirrhoses…), des personnes prenant des médicaments qui contre-indiquent l’alcool, des anciens alcooliques devenus abstinents, des épileptiques pour qui l’alcool est dangereux… Une partie importante des non- buveurs peut donc avoir une mortalité augmentée par rapport à la population globale, non pas à cause de son abstinence, mais des problèmes qui l’ont menée à ne pas boire. Cela fausse tous les résultats des études !
Dans toutes les études, plus le nombre de non-buveurs est élevé dans la population comparée, plus il existe de non-buveurs en bonne santé qui sont intéressants à comparer aux buveurs. Et conclusion, plus les non-buveurs en bonne santé sont nombreux, plus le chiffre de consommation idéale d’alcool devient bas.
Entre 1 et 6 verres d’alcool par semaine, il est possible qu’un verre par semaine soit plus bénéfique que 6 verres par semaine.
Vidéo: Oui mais, quand on aime le bon vin, c’est un peu triste quand même!
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