Maladie d osler
L’endocardite est une inflammation de l’endocarde (structures enveloppe intérieure et le cœur, y compris les valves cardiaques). Il s’agit d’un rare mais souvent graves
Epidémiologie
Il peut se produire sur une vanne appelé ‘native’ ou après une chirurgie de remplacement valvulaire. La vanne est le plus souvent impliqués la valve mitrale (atteint dans 41% des cas), suivie de la valve aortique (38% des cas).
Il se produit généralement sur une vanne qui sont déjà malades, mais ce tableau est moins fréquente: environ la moitié des cas surviennent en l’absence de maladie cardiaque connue. Le troisième cas concerne des patients atteints d’une valve artificielle.
Mécanismes
Une valve cardiaque normale est entièrement recouverte d’une couche de cellules, l’endothélium, en le protégeant contre les attaques bactériennes. Cette couche de la lésion est fréquente en cas de valvulopathie, mais aussi avec l’âge.
Pour une endocardite se développe, les bactéries doivent être présentes dans le sang (bactériémie) pour la colonisation de la vanne. Cette bactériémie est fréquente après quelques travaux dentaires, mais après beaucoup plus inoffensifs, comme le brossage des dents ou Q’una simple à mâcher. C’est ce qui explique l’inefficacité relative de la prévention de l’endocardite par l’application d’antibiotiques chez les patients subissant des soins dentaires de routine et des recommandations de changement à cet effet depuis la «fin des années 2000.
Aspects cliniques
Un souffle cardiaque à l’auscultation, ne connaissaient pas auparavant, ou pire, associée à une fièvre prolongée doit être suspectée endocarde infectieuse (EI). Une taille de la rate a augmenté (splénomégalie) peut être trouvé. Preuve de l’endocardite est établi, d’une part, par la présence d’un germe dans le sang (hémoculture) et d’autre part, en visualisant la réalisation d’une ou plusieurs vannes.
La forme subaiguë d’IE est caractérisée par une détérioration de quelques semaines de l’état général du patient (ammaigrissement, asthénie intense, fièvre persistante, parfois accompagnée de sueurs et des frissons. Arthralgies parfois décrits, les lésions cutanées (pétéchies, panaris faux Osler, palmo-plantaire érythème, un placard érythémateux Janeway), Roth ou des tâches sur la rétine.
La forme aiguë de l’AR concerne généralement immunodéprimés ou en convalescence en soins intensifs, ou les toxicomanes. Il peut être révélée par les conséquences neurologiques (via l’accident ischémique cérébral ou périphérique)
L’endocardite peut aussi se manifester par des complications: embolie septique, peuvent provoquer la gangrène des doigts ou peut-être un abcès profond, une insuffisance rénale, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral.
L’échocardiographie, parfois complétée par une échographie transoesophagienne pouvez afficher les caractéristiques d’une valve cardiaque: de petits ulcères ou des masses pendentif et un dépliant clapet mobile (appelée «végétation»).
Gateway
La «passerelle» est l’endroit où le germe pénètre dans l’organisme. Elle doit être recherchée systématiquement dans les cas d’endocardite. Il peut être dû à:
Ultrasons
L’échocardiographie reste la technique d’imagerie pour confirmer le diagnostic. Il peut être fait en classique (transthoracique soi-disant) ou par la sonde transoesophagienne émission et de réception échographie est alors située à l’extrémité d’un endoscope flexible. L’image se trouve une petite masse mobile en bandoulière le bord libre d’une vanne, «végétation». Cet examen permet également de détecter un abcès et de quantifier les dommages à la vanne (l’importance de la fuite en résultent). La sensibilité de ce test est proche de 100% par œsopahgienne.
L’hémoculture
L’hémoculture reste le test de choix pour le diagnostic de l’endocardite. Le moment de l’échantillonnage, le nombre de bouteilles collectées et le volume sont des paramètres clés. Compte tenu de la bactériémie généralement faible mais constant, et l’endocardite infectieuse (1-30 bactéries par ml de sang) et la qualité des systèmes de détection de courant, une série de trois cultures de sang prélevé dans une période de 24 heures est maintenant considérée comme suffisante pour établir le diagnostic. Sous réserve de recueillir le volume de sang adéquat (7-10 ml par bouteille), ce régime prévoit un taux de positivité satisfaisant et suffisant pour affirmer la bactériémie et la distinction entre vrai et bactériémie contamination (deux organismes différents trouvés ou une seule hémoculture positive).
Néanmoins, le diagnostic microbiologique de l’endocardite nécessite une attention particulière de la microbiologiste à effectuer des investigations complémentaires en cas d’échec de cette première approche. Parmi les méthodes de diagnostic de la deuxième ligne, nous nous réservons le repiquage des cultures de sang sur divers médias, de prolonger la durée de bouteilles d’incubation, prélever un nouvel ensemble de cultures de sang, peut-être sur des supports contenant les antibiotiques adsorbant résines, la prescription de tests sérologiques, les échantillons pour le diagnostic moléculaire …
Un élément clé de l’amélioration du diagnostic de l’IE est l’existence d’une étroite collaboration entre le clinicien, microbiologiste et pathologiste (en cas de chirurgie cardiaque), d’optimiser la stratégie de diagnostic basés sur le contexte clinique et paraclinique des résultats obtenus
Diagnostic
Il utilise les critères modifiés Duke en 2000. Le tableau le plus typique étant l’association des cultures de sang de plus en plus un germe connu comme étant responsable de l’endocardite et la présence d’une lésion à l’échocardiographie.