Les sentinelles du corps : les puissantes cellules immunitaires « La Nature n’a pas lu nos manuels »
Chez les souris du professeur Zheng Cui, les chercheurs ont pu montrer que leurs globules blancs peuvent éliminer jusqu’à 2 milliards de cellules cancéreuses en quelques semaines. Six heures à peine après l’injection de ces cellules, la cavité abdominale des souris est envahie par 160 millions de globules blancs. Avec un tel afflux, ce sont une vingtaine de millions de cellules cancéreuses qui disparaissent en une demi-journée ! Jusqu’à ces expériences sur Mighty Mouse et sa descendance, personne n’aurait pu espérer que le système immunitaire serait capable de se mobiliser au point de réussir à digérer un cancer pesant 10% du poids total. Personne ne l’aurait même imaginé. Le consensus régnant à propos des limites du système immunitaire aurait sans doute empêché un immunologue classique de prêter attention à la phénoménale santé de la souris n° 6. C’est ce dont est convaincu le docteur Lloyd Old, professeur d’immunologie du cancer au centre de cancérologie Sloan-Kettering, à New York. S’adressant au professeur Zheng Cui – qui ne connaissait rien à l’immunologie avant de tomber sur la souris n° 6 -, il lui dit : « Nous pouvons nous féliciter que vous n’ayez pas été immunologue. Sinon, vous vous seriez certainement débarrassé de cette souris sans hésitation… » À quoi Zheng Cui répondit : « Nous pouvons plutôt nous féliciter que la Nature n’ait jamais lu nos manuels! »
Les ressources du corps et les possibilités de faire face à la maladie sont encore trop souvent sous-estimées par la science moderne. Bien sûr, dans le cas de Mighty Mouse, sa prodigieuse résistance est liée à ses gènes. Qu’en est-il pour tous ceux qui, comme moi, comme vous peut-être, sont dépourvus de ces gènes exceptionnels ? Jusqu’à quel point peut-on compter sur un système immunitaire « ordinaire » ?
La réponse à cette question repose sur la combativité des globules blancs, éléments cruciaux de notre capacité à déjouer le cancer. Nous pouvons stimuler leur vitalité, ou, au minimum, nous pouvons cesser de la freiner. Les supersouris y arrivent mieux que personne, mais chacun d’entre nous peut « pousser » ses globules blancs, afin qu’ils donnent le maximum face au cancer. Plusieurs études montrent que, comme tous les soldats, les globules blancs humains se battent d’autant mieux que Io ils sont traités avec respect (ils sont bien nourris, protégés des toxines), et 2° leur officier garde la tête froide (il gère ses émotions et agit avec sérénité).
Comme nous le verrons plus loin, les différentes études sur l’activité des globules blancs (dont les cellules NK) montrent qu’ils sont à leur meilleur niveau quand notre alimentation est saine, que notre environnement est « propre », que notre activité physique engage la totalité de notre corps (et pas seulement notre cerveau ou nos mains). Les globules blancs se montrent également sensibles à nos émotions, réagissant positivement aux états où prédominent la joie et le sentiment de connexion avec ceux qui nous entourent. Tout se passe comme si les cellules immunitaires se mobilisaient d’autant mieux qu’elles sont au service d’une vie qui vaut objectivement mieux la « peine » d’être vécue. Nous retrouverons ces fidèles sentinelles tout au long des chapitres suivants lorsque nous passerons en revue les méthodes naturelles de soins qui doivent accompagner tout traitement du cancer.
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