Les enfants : Maladies infectieuses des enfants
Nous avons déjà souligne l’importance des maladies infectieuses qui sont a considérer comme une défense naturelle de l’organisme encore peu développe contre un agent microbien. A cause d’une caractéristique particulière (l’eruption cutanée), certaines maladies infectieuses sont aussi appelées maladies « eruptives » ou « exanthemateuses ». Elles ne sont pas toujours aussi simples a diagnostiquer, si bien que même le medecin peut parfois se trouver en difficulté. Pour les reconnaître, les mamans devront se baser sur éventuelles expériences personnelles précédentes, se servir de manuels ou apparaissent les photographies ou les illustrations des éruptions cutanées typiques et devront enfin prêter attention aux milieux fréquentes par leurs enfants ou il peut exister une certaine possibilité de contagion a cause d’une épidémie.
ROUGEOLE
Lorsqu’une maman soupçon qu’une épidémie de rougeole puisse contagionner son enfant, elle peut avoir recours, avant la manifestation des symptômes caractéristiques de la maladie, a :
• Morbillinum 9 CH dose,
une dose le soir avant de se coucher. Des 1’apparition des premiers symptômes : yeux rougis, comme dans la conjonctivite, nez bouche, toux et petites taches blanches brillantes, entourees d’une zone rouge vif a l’intérieur des joues (a la hauteur des molaires), administrez :
• Aconit 4 CH,
• Belladonna 4 CH.
Aconit doit être administre très tôt et au maximum pendant une journée, en continuant ensuite avec Belladonna, trois granules toutes les heures jusqu’a la disparition de la fièvre (mais n’éveillez pas l’enfant s’il dort). Si entre-temps l’eruption cutanée (taches rouges ou rosées, bien séparées les unes des autres, d’abord sur le visage, le front, a la racine des cheveux, puis sur le cou, la poitrine, le ventre et les jambes) s’est manifestée, continuez a donner Belladonna et ajoutez-y :
• Euphrasia 4 CH.
Dans la rougeole, comme d’ailleurs dans d’autres maladies exanthemateuses, on devra accorder une attention particulière a l’hygiène du corps, des yeux (les bains de fleurs de camomille peuvent être très utiles), de la gorge et du nez.
Tant que la température ne descendra pas en dessous de 38 °C, l’alimentation sera principalement liquide ; ensuite, on pourra donner de la purée de pommes de terre, du bouillon avec des vermicelles, des crèmes de légumes.
Les complications éventuelles, relativement fréquentes (broncho-pneumonies, otites, réactions méningées, laryngites, coqueluches) seront traitées selon les indications fournies au paragraphe correspondant sans oublier que, dans ce cas, le medecin devra toujours être appelé de toute urgence ! Dans la phase terminale de la maladie, lorsque la fièvre a complétement disparu et que les taches sont presque totalement effacées, il est utile d’administrer :
• Sulfur 9 CH dose,
une dose le soir pour éviter toute rechute ou récidive. Après huit ou dix jours, on terminera le traitement avec une autre dose de :
• Morbillinum 9 CH dose.
VARICELLE
Ce qui a été dit pour la rougeole est également valable pour la varicelle et les autres maladies infectieuses. Dans un but préventif pendant une épidémie, administrez :
• Vaccinotoxinum 9 CH dose,
une dose le soir avant de se coucher.
Des 1’apparition des premiers symptômes (nez bouche, céphalée, légère hausse de la température):
• Belladonna 4 CH,
deux granules toutes les heures.
Lorsque l’exantheme s’est déjà manifeste (érythème, petites vésicules qui se fissurent pour ensuite sécher):
• Rhus toxicodendron 5 CH,
deux granules toutes les deux heures.
Dans ce cas aussi, l’hygiene du corps devra être particulièrement soignée et il faudra tacher d’empecher l’enfant de se gratter (pour éviter le danger des petites cicatrices indelebiles que laisseraient les vésicules). Le régime alimentaire sera principalement liquide jusqu’à la disparition de la fièvre. Dans la phase la plus aiguë de la maladie, surtout si ce sont les symptômes de prurit et de brûlure qui sont dominants, on pourra alterner Rhus avec un remède convenant parfaitement a ce genre de réaction de la peau :
• Mezereum 4 CH (prurit et brûlure).
Soulignons que la varicelle est une maladie exanthemateuse très certainement plus bénigne que la rougeole, c’est pourquoi ses complications sont extrêmement rares. II reste toutefois utile, a la fin de la maladie, pour éviter toute possibilité de rechute d’appliquer :
• Sulfur 9 CH dose,
en suivant les modalités déjà indiquées pour la rougeole. RUBEOLE
La rubéole frappe plus volontiers les fillettes. Les éruptions de la rubéole rappellent celles de la rougeole, mais s’en différencient par leur siégé d’apparition qui est moins définissable. Un autre signe très caractéristique est l’apparition de glandes, très douloureuses au toucher, aux aisselles, au cou (nuque) et aux aines.
Le traitement est le même que celui pour la rougeole, Morbillinum excepte. On remplacera ce dernier par :
• Mercurius solubilis 5 CH,
trois granules deux fois par jour.
Lorsque la rubéole se manifeste chez une femme enceinte de deux ou trois mois, elle augmente fortement les probabilités de malformation du fœtus (80 %). Dans ce cas, il sera indispensable de consulter le medecin. II existe, a but préventif, des analyses permettant de s’assurer de la présence d’anticorps « antirubeole » chez la femme. Si ces anticorps n’existent pas, on pourra effectuer une vaccination (dont l’interet est, dans ce cas particulier, indiscutable).
COQUELUCHE
L’enfant qui souffre d’une toux spasmodique, convulsive, sèche et particulièrement virulente la nuit, accompagnée d’une hausse de la température, a probablement contracte la coqueluche. Toujours dans un but préventif, on administrera :
• Pertussinum 9 CH,
une dose entiere, le soir, une seule fois, a titre préventif.
Lorsque la coqueluche s’est déjà manifestée, la dose sera réduite de moitie et administrée deux fois par semaine. A cela, on ajoutera les remèdes classiques en cas de hausse de la temperature (Aconit et Belladonna) et ceux qui ont déjà été indiques pour la toux ; lorsque la toux est particulièrement sèche et que les crises sont très rapprochées, on choisira plus particulierement:
• Drosera 4 CH (toux séché),
trois granules toutes les heures (ou dix granules dissous dans un verre d’eau).
Si, par contre, la toux est grasse et surtout nocturne, on choisira :
• Coccus cacti 4 CH (toux grasse)
trois granules toutes les heures (ou dix granules dissous dans un verre d’eau).
Comme d’habitude pour une convalescence, on administrera Sulfur 9 CH et ensuite Pertussinum 9 CH, en dose unique.
OREILLONS (PAROTIDITE)
C’est une maladie plus grave qu’on ne le pense généralement a cause des séquelles et des complications qu’elle peut entraîner. Les parotides sont deux glandes situées sur le cou en avant des oreilles (voila pourquoi Ton parle d’« oreillons » lorsqu’elles se gonflent) qui peuvent être atteintes par une inflammation d’origine infectieuse virale (d’ou, aussi, le nom de « parotidite »). Celui qui en est atteint présente un aspect physique typique, caractérise par une tuméfaction évidente sous les pavillons auriculaires, très rougie et douloureuse. Comme mesure préventive, prendre :
• Parotidinum 9 CH dose,
une dose, toujours le soir.
Des l’apparition des symptomes :
• Belladonna 4 CH
selon les modalités déjà indiquées (trois granules ou dix dissous dans un verre d’eau). Rappelons que Belladonna est le remède spécifique pour les inflammations aiguës et douloureuses (peau brulante, malade très abattu, transpiration).
On alternera ensuite dans la journee :
• Mercurius cyanatus 4 CH (angine),
avec
• Mercurius solubilis 4 CH (angine),
pour les symptômes concomitants semblables a une grave forme d’angine.
II faudra ensuite faire attention aux premiers symptômes des complications, en se rappelant que l’une des plus fréquentes est Vorchite (inflammation tres douloureuse des testicules qui se gonflent).
Dans ce cas, on aura recours a :
• Hamamelis virginica 5 CH (orchite),
deux granules deux fois par jour. D’autres complications possibles peuvent concerner le métabolisme des sucres avec risque d diabète. Il faudra donc éviter, même en periode de convalescent un régime riche en hydrates de carbone (pâtes, pommes de terre etc.) et naturellement en sucre, sous quelque forme que ce soit.
SCARLATINE
Cette maladie exanthémateuse présente souvent des caracteristiques d’une telle gravite que le recours au medecin est presque toujours obligatoire. Toute fois, ne vous alarmez pas outre mesure Comme les autres maladies exanthemateuses, la scarlatine a généralement un développement bénin et elle guérit en laissant une immunite permanente, mais elle doit être soignée très attentivement, c’est pourquoi nous insistons pour dire qu’elle doit être soignée sous le contrôle direct du medecin.
II est donc utile d’apprendre a reconnaître la manifestation d’une telle maladie. Ses caractéristiques sont: mal de gorge fort et brutal frissons et temperature qui monte jusqu’a 40 °C (rappelons brièvement que, comme vous l’aurez certainement retenu, ce sont la les symptômes d’Aconitum et de Belladonna), suivis de troubles digestifs. La langue a un aspect vraiment caractéristique (vous souvenez-vous de 1’importan¬ce de l’examen de la langue ?): au début elle est seulement rougie le long de ses bords, puis elle devient toute rouge avec des papilles proeminentes (on parle alors de la langue en « framboise »). L’eruption cutanée s’etend aussi aux plis de flexion (genoux et coudes) et apparat, comme dans la rougeole, d’abord sur le cou et le thorax, puis sur le ventre, etc. Les taches sont cependant plus petites et plus écarlates ; le visage n’est généralement pas touche ; dans les cas ou il le serait, le nez, la bouche et le menton restent épargnes.
La scarlatine peut très bien être soignée homeopathiquement, mais laissez a votre medecin le soin de vous en indiquer le traitement précis.
MAL DE GORGE
Nous avons déjà parle du mal de gorge aux paragraphes bouche et larynx.
Nous désirons ajouter ici des informations particulières sur les rhinopharyngites chez l’enfant, troubles de nature infectieuse, sou- vent contagieux et communément traites en médecine allopathique au moyen de sirops ou de préparations antibiotiques. Nous savons combien ces maladies sont répandues, surtout en age préscolaire et scolaire. Nous savons aussi que leurs symptômes peuvent être évites ou contrôles sans devoir recourir a des traitements pharmacologiques draconiens, mais en se limitant a une simple prévention ou, le cas échéant, en se servant de remèdes homeopathiques.
Si vous avez suivi jusqu’ici les principes sur lesquels se base la prescription du remède « semblable », vous vous souviendrez très certainement de deux remèdes que Ton peut considérer comme des « remèdes d’urgence » dans le traitement des angines chez les enfants.
Le premier est:
• Belladonna 4 CH,
remèded’election dans le mal de gorge accompagne de fièvre et de transpiration. La gorge est rouge et fait très mal, surtout a droite et lors de la déglutition. L’autre remède est:
• Mercurius solubilis 4 CH
qui soigne et prévient la tendance a la suppuration (amygdalite aiguë). L’enfant transpire beaucoup, surtout pendant la nuit et se plaint d’avoir très soif. Les deux remèdes pourront être alternes toutes les demi-heures (trois granules, ou bien une cuillerée a café d’une solution obtenue a partir de dix granules dissous dans un verre d’eau). II sera par ailleurs très important de soigner l’ hygiène externe du pharynx et du larynx au moyen de gargarismes et de collutoires : utilisez a cet effet des solutions de Phytolacca TM et de Calendula TM.
Vidéo : Les enfants : Maladies infectieuses des enfants
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Les enfants : Maladies infectieuses des enfants
Une réponse pour "Les enfants : Maladies infectieuses des enfants"
Bonjour,
Bien qu’en sachant l’existence de ces maladies, que pensez vous des personnes qui refusent de faire vacciner leurs bébés?