La synthèse du bien-manger
Voici un tableau résumant les informations que nous venons de développer, en reprenant certaines des informations de l’INPES :
Les compléments alimentaires
Comme leur nom l’indique, les compléments alimentaires peuvent être très utiles, si l’alimentation n’est pas suffisamment équilibrée. Certaines personnes n’arrivent pas par exemple à manger du poisson, d’autres évitent les fruits et les légumes.
Les personnes qui n’arrivent pas à manger suffisamment de fruits et légumes, et celles qui boivent plus d’un verre d’alcool par jour ou qui fument, retirent un bénéfice d’une supplémentation régulière en vitamines et sels minéraux, selon une formulation approchée de celle de l’étude SU.VI.MAX :
— vitamine C : 120 milligrammes;
— vitamine E : 30 milligrammes;
— bêta-carotène : 6 milligrammes;
— sélénium : 100 microgrammes,
— zinc : 20 milligrammes.
Les personnes qui ne prennent pas suffisamment de poissons peuvent faire appel aux capsules d’oméga-3, sans dépasser 2 grammes par jour (recommandation FDA = food and drug administration, organisme américain qui donne les autorisations de mise en vente et qui surveille la qualité sanitaire).
Faire évoluer nos comportements alimentaires
Le changement pour un mode de vie sain est très performant. En suivant un régime alimentaire méditerranéen associé à de l’exercice physique, une prise modérée d’alcool et un arrêt du tabac, on observe une chute de 65 % de la mortalité globale à dix ans ‘. Autrement dit, les changements liés au mode de vie ont nettement plus d’impact que celui des médicaments !
Malheureusement, changer de mode de vie n’est pas toujours simple.
Le premier temps du changement est la conviction de la nécessité de changer. Il faut s’intéresser à toutes les informations utiles
dans ce but, disponibles dans les journaux, sur Internet et dans les livres comme celui-ci !
Le deuxième temps est la préparation au changement, qui consiste à s’organiser pour le réussir : organiser la cuisine, les repas à l’extérieur, les courses, les quantités à prendre. Une phase transitoire est souvent nécessaire.
Le troisième temps est celui de l’action : on a choisi son style d’alimentation et on le suit de manière plus constante.
Le quatrième temps est celui de la patience : il faut au moins 6 mois pour changer une habitude (cela peut prendre jusqu’à 18 mois) et il faut autant de temps pour que vos goûts changent. Car les goûts changent toujours et s’adaptent à votre nouveau style alimentaire : les fruits vous semblent bien meilleurs, les légumes aussi, le beurre devient immangeable, etc. Il en est de même de l’alcool, si on commence à se limiter à 1 à 6 verres par semaine.
Vidéo: La synthèse du bien-manger
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