L’invention de la physiologie : la circulation
Un cœur prélevé chez un animal continue à battre en dehors du corps qui l’abritait. Ce phénomène – l’automatisme cardiaque – est connu depuis l’Antiquité, mais ses bases physiologiques ne seront décryptées qu’à partir du XIXe siècle, au terme d’un cheminement scientifique dont les retombées ne concerneront pas uniquement la physiologie de la circulation. Ainsi, au début des années 1920, 0. Loewi met en évidence l’acétylcholine lors d’expériences visant à comprendre comment le rythme cardiaque est contrôlé par le système nerveux. Le rôle de neurotransmetteur joué par cette molécule sera découvert trois décennies plus tard. Le cœur met le sang en mouvement dans tous les vaisseaux de l’organisme. C’est W. Harvey qui, au début du XVIIe siècle, découvre la fonction des valvules veineuses, qui avaient été mises en évidence peu de temps auparavant. Il montre ainsi que les vaisseaux jouent un rôle essentiel dans la dynamique de la circulation sanguine.
Il faudra cependant attendre le XXe siècle pour que soit démontré l’ajustement du débit sanguin des capillaires à l’activité des organes qu’ils irriguent, et que soient posées les bases anatomiques et nerveuses de la régulation de la pression artérielle.
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