Grossesse et accouchement
S’il est vrai qu’il est toujours temps de se soigner homéopathique-ment , il n’en est pas moins certain que commencer un traitement le plus tôt possible donnera des résultats plus surs et meilleurs. Un traitement homéopathique peut déjà être applique a un enfant qui va naître, en accord avec un principe qui se base sur les orientations les plus modernes du domaine de l’« eugénique ». L’homéopathie est un excellent outil « eugénique » : elle facilite le bon déroulement de la grossesse et de l’accouchement; elle agit sur la sante et le bien-être du fœtus et en favorise l’expulsion au moment opportun. Mais la réponse a donner aux futures mamans qui se demandent si homéopathie peut être dangereuse pour l’enfant a naître, ou si elles peuvent commencer un traitement homéopathique durant la grossesse, ne peut être que celle-ci : un traitement homéopathique quel qu’il soit n’offre aucun danger ni aucune contre-indication ; cependant, les principes homéopathi-ques de base (connaissance du sujet a traiter) ne peuvent être totalement respectes « puisque l’on agit de maniéré préventive » sur un terrain qui est encore en phase de formation ; aussi ne peut-on être certain de pouvoir influencer les caractéristiques génétiques de l’enfant a naître. Les remèdes les plus indiques durant les premiers mois de grossesse sont ceux que l’on appelle « remèdes de fond » (ils ne figurent pas sur la liste des médicaments a avoir dans sa pharmacie) ; ces remèdes (faut-il encore le répéter ?) sont absolument inoffensifs, ne sont toxiques ni pour la mère ni pour le fœtus et ne causent en aucun cas des effets secondaires dangereux ou désagréables.
Grossesse
Dans un but « eugénique », les futures mamans pourront prendre pendant toute la période de la grossesse :
• Psorinum 9 CH,
• Medhorrinum 9 CH,
• Luesinum 9 CH,
• Tubercolinum 9 CH.
Chaque remède doit être pris en une dose unique tous les quarante jours. Entre les prises des différents remèdes laissez un inter-vals de dix jours. Si au cours de la grossesse il devait apparaître quelque malaise, dont la cause n’est pas due a la grossesse même, on pourra prendre les remèdes homéopathiques correspondant aux symptômes, selon ce qui a été suggère dans les pages précédentes. Quant aux troubles typiques de la grossesse, il existe deux remèdes de premier choix. Un trouble se manifestant très fréquemment chez les femmes enceintes et qui a tendance a disparaître spontanément après le troisième mois de grossesse est la nausée accompagnée ou non de vomissements. Ce trouble peut devenir très important surtout s’il se répète plusieurs fois dans la journée. On pourra atténuer et guérir ces malaises en prenant:
• Sepia 5 CH (nausee),
trois granules toutes les deux ou trois heures en alternance, lors-que les vomissements prévalent, avec :
• Ipeca 5 CH (vomissements)
Beaucoup de futures mamans ont tendance a augmenter excessivement leur poids durant la grossesse. Une certaine augmentation de poids est bien entendu physiologique (c’est-a-dire tout a fait normale) ; mais lorsqu’elle dépasse certaines limites en période de grossesse ou immédiatement après l’accouchement), il est nécessaire d’entreprendre un traitement adéquat. Le remède le plus indique sera alors :
• Thuya 9 CH dose (obesite),
une dose tous les quinze jours alternée avec :
• Natrum sulfuricum 9 CH dose.
N’oubliez pas que, pendant la grossesse, il est nécessaire de contrôler certaines données hématologiques (analyses du sang) afin de s’assurer qu’il n’existe ni déséquilibres ni dysfonctionnements qu’il faudrait alors soigner a fond.
Un autre trouble assez fréquent pendant la grossesse qui dépend parfois directement de l’augmentation de poids ou d’une attitude particulière que peut prendre la colonne vertébrale de la femme enceinte est le trial au dos, ou une sensation de lourdeur au niveau lombaire ; cet inconvénient sera atténue par l’administration de :
• Kali carbonicum 5 CH (douleurs vertebrates),
et naturellement par celle de tous les autres remèdes indiques pour le « mal au dos ». A propos de la tendance affaire une fausse couche et de l’hyper-excitabilité utérine (qui peut être une cause d’avortement spontané), le traitement doit logiquement avoir un caractère préventif ; il est avant tout recommande de se soumettre régulièrement et périodiquement au contrôle du gynécologue, car c’est la le meilleur moyen d’eviter des surprises désagréables. On suivra aussi quelques conseils dictes par le bon sens par rapport aux activités physiques quotidiennes, a l’absorption de certains aliments, de substances toxiques et pharmaceutiques (problème qui ne vous concerne pas si vous vous soignez homèopathiquement). Dans tous les cas, si vous craignez une interruption involontaire de la grossesse, soignez-vous avec :
• Sabina 5 CH (hyperexcitabilite uterine),
et dans le cas d’une véritable menace d’avortement avec :
• Arnica 9 CH dose (menace d’avortement),
une dose a prendre immédiatement. Ensuite, si l’avortement devait déjà être en cours :
• China 4 CH (avortement en cours),
• Sabina 4 CH (avortement en cours),
• Secale cornutum 4 CH (avortement en cours),
en alternant les trois remèdes (deux granules toutes les demi heures). Ce traitement sera d’autant plus efficace que vous le commencerez tôt, en tenant compte que Sabina et Secale cornutum agissent efficacement surtout dans les trois premiers mois de la grosses .
D’autres conseils thérapeutiques pourront être fournis par medecin tout au long de la grossesse : il s’agit la d’une période extrêmement délicate que le medecin a le devoir de suivre en pi voyant et prévenant les complications les plus fréquentes par prescription des analyses et des examens les plus opportuns. Et s tout ne négligeons pas les recommandations les plus mentalement (bon sens): modérez l’alimentation et contrôlez-en la qualité ; s l’interrompre brusquement, réduisez progressivement votre activité physique au fur et a mesure que la grossesse avance ; éliminez alcool et tabac ; évitez les radiographies et les radiations dangereuse ses de tout genre (même la télé); il existe aujourd’hui des examens inoffensifs pour le fœtus (echographie) ; évitez les remèdes antibiotiques et surtout les tranquillisants, les antibiotiques, les anticolants, la cortisone et même, dans les derniers mois, l’aspirine.
Accouchement
Le moment culminant de la grossesse, l’accouchement, et souvent craint a cause des souffrances qu’il occasionne et q nombreuses femmes considèrent comme insupportables. Comme on le sait, la douleur se manifestant dans les diverses phases de l’accouchement est ressentie de maniéré différente selon les individus bien qu’elle assume une intensité et des caractéristiques divers fonction de certains facteurs comme par exemple la culture, le social, la race, etc. En effet, ce qui est tout a fait « naturel » physiologique pour certains groupes ethniques peut devenir actif avouons-le, semblable a une véritable maladie dans d’autres
tes sociaux au point de pousser la recherche de moyens cliniques ou autres pour en réduire certains soi-disant « symptômes ».
La phrase menaçante : « Femme, tu enfanteras dans la douleur… ! » a probablement determine chez beaucoup de femmes la certitude que l’accouchement est un événement extrêmement douloureux et traumatisant: mais s’il est vrai que, pour un bon déroulement de l’accouchement, il faut s’attendre a une certaine dose de douleur due a des raisons physiologiques (en effet, la douleur n’est autre que la conscience dans ce cas indispensable – des contractions utérines), il est tout aussi vrai que cette même sensation peut être traduite en un stimulus efficace et de moindre souffrance. Tout le monde a entendu parler des méthodes dites d’accouchement sans douleur : il s’agit d’exercices respiratoires et physiques qui aident la parturiente au moment de l’expulsion du fœtus de maniéré naturelle et physiologique. Ces méthodes sont admises, pour ne pas dire recommandées, par la médecine homéopathique qui agira en outre grâce a ses remèdes aussi bien dans la phase de dilatation, que dans celle des douleurs et celle, finale, de Fexpulsion. Dans ce but, on suivra un traitement préventif (a effectuer au cours des deux semaines précédant l’accouchement) avec les remèdes suivants :
• Arnica 5 CH (preparation a l’accouchement),
• Caulophyllum 5 CH (preparation a l’accouchement),
• Pulsatilla 5 CH (preparation a l’accouchement),
Trois granules de chaque dans la journée : l’un vers 11 heures du matin, l’autre en milieu d’après-midi, et le dernier le soir avant de se coucher. Ce traitement qui devra être suivi jusqu’au jour de l’accouchement suffira a favoriser une parturition tranquille et « sans douleur ». Si le jour de V accouchement votre sensibilité devait vous causer une plus grande souffrance, alternez toutes les demi-heures :
• Coffea cruda 4 CH (douleurs de 1’accouchement),
Avec
• Chamomilla 4 CH (douleurs de 1’accouchement),
Trois granules de l’un et de l’autre. Immédiatement après l’accouchement, pour éviter toute conséquence ou ennui, prenez encore pendant cinq jours (deux fois dans la journée):
• China 5 CH (post partum),
• Arnica 5 CH (post partum),
En les alternant.
Vidéo : Grossesse et accouchement
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Grossesse et accouchement