Complications de la cirrhose hépatique et principales moyens de prévention.
La cirrhose hépatique, secondaire la plupart du temps à un alcoolisme ou à une hépatite virale, est la douzième cause de décès aux États-Unis avec quelques 25000 décès/an .
Les principales complications sont :
– Insuffisance hépatocellulaire, déficit fonctionnel lié à la diminution du nombre des hépatocytes.
– Hypertension portale, en amont du foie qui se comporte comme un obstacle réduisant le flux sanguin d’où la formation de varices œsophagiennes qui sont à l’origine d’hémorragies digestives,
– Etat précancéreux: le développement d’un carcinome hépatocellulaire sur le foie remanié par la cirrhose est fréquent après 15 à 20 ans d’évolution.
Les principaux signes annonciateurs sont : un ictère, un gros foie à la consistance dure à la palpation, des troubles cutanés comme une érythrose palmaire, un tremblement des mains, présence d’eau dans l’abdomen (ascite), une hémorragie digestive avec vomissements de sang et des selles noires.
Les options thérapeutiques sont en premier lieu le régime sans sel et le Traitement diurétique, et en second lieu la paracentèse.
Dans l’ascite réfractaire au traitement, le traitement de première intention est la diurèse forcée (jusqu’à 400 mg de spironolactone plus 160 mg de furosémide par jour) ou la paracentèse.
Si cela s’avère inefficace à long terme, il est possible d’envisager la pose D’un shunt intra hépatique porto-systémique trans jugulaire.
La meilleure prévention primaire reste l’abstinence alcoolique et la prévention des hépatites C et B, La vaccination contre l’hépatite B est largement recommandée par le calendrier vaccinal.
En cas de cirrhose avérée, il faut prévenir les infections bactériennes. Toute infection doit être traitée très rapidement car elle peut entraîner la décompensation de la cirrhose.
La transplantation hépatiqueest aujourd’hui l’unique traitement pouvant guérir les malades atteints d’une pathologie chronique grave du foie comme les cirrhoses .