d’Alzheimer: Comment traitement?
Comment traitement?
Notons que, pour l’aspirine (qui est aussi un anti-inflammatoire), une dose très faible devient inefficace. On le sait pour ce médicament, car l’aspirine est utilisée à très faibles doses (moins de 300 mg par jour) pour diminuer les risques d’accident cardiaque. À ces doses, il n’existe pas d’effet anti-inflammatoire, mais un effet anti-agrégant plaquettaire. (Les plaquettes sont des petits éléments du sang qui participent à la coagulation quand elles s’agglutinent entre elles). Les études observent alors un effet non significatif, protecteur dans six des études analysées et au contraire négatif dans l’une d’entre elles .
Les médicaments anti-douleur (antalgiques) qui ne sont pas anti-inflammatoires n’ont pas d’effet particulier (le paracétamol ou Doliprane, Dafalgan, etc.).
Prendre des anti-inflammatoires, si on doit le faire pour une maladie chronique comme une maladie rhumatismale, est donc bénéfique pour le cerveau. Reste à savoir si cela est utile d’en prendre si l’on est touché par la maladie d’Alzheimer. La réponse est pour l’instant négative . Les anti-inflammatoires n’ont pas d’effet démontré sur une maladie d’Alzheimer déclarée.
Nous nous posons donc une autre question : en prévention de la maladie d’Alzheimer, serait-il bénéfique de prendre des antiinflammatoires, même si l’on ne souffre d’aucune maladie chronique inflammatoire? Les chercheurs s’accordent à penser que les effets secondaires des anti-inflammatoires doivent pour l’instant en limiter l’usage. Il n’est pas question de risquer un effet secondaire important pour prévenir une maladie hypothétique. Il est cependant extrêmement intéressant de noter que les statines ont un effet anti-inflammatoire propre et que cette propriété doit probablement participer à leur efficacité. Et leur effet préventif sur la maladie d’Alzheimer est aussi important que celui des anti- inflammatoires… Dans cette hypothèse d’un traitement préventif de la maladie d’Alzheimer, les statines, qui ont un effet préventif aussi important que celui des AINS, doivent être considérées comme de meilleures candidates. Elles sont d’autant plus intéressantes que leur effet vasculaire est aussi majeur et que le cerveau est l’organe le plus vascularisé de notre organisme…
Paul explique :
« Ma mère est décédée à 98 ans, et elle avait une maladie d’Alzheimer. Je sais que c’est déjà bien d’arriver à cet âge-là, mais c’était horrible quand même. J’ai dans ma mémoire, incrustées, des images de ma mère dans un état épouvantable. Je préférerais n’avoir gardé que de belles images d’elle ! Et le pire, c’est que j’y pense de plus en plus. Forcément, j’arrive à 85 ans, âge qui s’approche de celui où elle est tombée malade. C’est pour ça que ça me travaille. Je sais que je ne suis plus jeune ! Je crains bien sûr la dépendance physique, mais voir partir mon cerveau en compote, ce serait pire pour moi.
Or, depuis un an, à cause d’une arthrose des genoux, je prends des anti-inflammatoires. Je déteste ça, vu que je n’ai jamais été malade, et n’ai pas eu l’habitude d’avaler des médicaments. Je ne prenais jamais rien avant ! Du coup, je me suis contenté de petites doses. Pourtant, j’avais si mal dans les genoux qu’il y a des jours où je ne pouvais quasiment pas marcher. Je restais assis toute la journée. Mon médecin m’a dit que j’étais idiot. Cela ne sert à rien de souffrir. Les anti-inflammatoires sont très bons pour moi ! D’abord, ils me permettent de bouger, ce qui est capital à mon âge, sinon, je vais finir par devenir grabataire ! Et en plus, c’est bon pour prévenir la maladie d’Alzheimer, tout comme la marche que je peux enfin reprendre. Ces explications concrètes m’ont beaucoup motivé. Je prends maintenant tous les jours et scrupuleusement mon médicament contre l’arthrose. Je suis légèrement moins angoissé pour mon cerveau. Il me semble que c’est très important pour un médecin de donner des explications en plus de l’ordonnance ! »
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