Audition et notion de base en audiométrie:Audiométrie vocale
Non seulement l’audiologiste peut mesurer l’audition de sons de fréquences déterminées (c’est l’audiométrie tonale), mais il peut aussi mesurer la capacité à percevoir la parole. Une méthode consiste à réciter des mots dissyllabiques usuels transmis au patient, par le casque à écouteurs, à des niveaux sonores calibrés et à compter les bonnes réponses en fonction du niveau de présentation en dB HL. Cela permet d’obtenir l’indice vocal du patient, une mesure clé. L’indice vocal correspond habituellement à la moyenne des seuils tonaux entre 500 Hz et 2 000 Hz et peut être considéré comme un reflet global des capacités auditives de l’individu.
On peut aussi réaliser, comme on le fait aux États-Unis (N.d.T.), un test de discrimination vocale. Une longue liste de mots monosyllabiques est soumise au sujet à une intensité modérément faible, et l’on compte le pourcentage de mots répétés sans erreur. Une discrimination de 90 p. 100 ou plus est considérée comme normale. Une perte auditive dans les fréquences élevées, zone de fréquences des consonnes, fait souvent chuter les scores de discrimination vocale.
Selon le type et la cause de la surdité, différentes zones de fréquences peuvent être touchées. Certains aspects de pertes auditives sont reconnaissables comme stéréotypes, par exemple la chute en pente sur les aigus de la presby- acousie, l’encoche du traumatisme sonore ou la perte sur les sons graves de la maladie de Ménière. Nous y reviendrons.
Vidéo : Audition et notion de base en audiométrie:Audiométrie vocale
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