Anévrisme et dilatation
Anévrisme est une dilatation localisée de la paroi d’une artère aboutissant à la formation d’une poche de taille variable, communiquant avec l’artère par une zone étroite appelée le collet. Sa forme habituelle est celle d’un sac, son diamètre pouvant atteindre plusieurs centimètres.
Rupture d’anévrisme est d’environ 10% des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Quand il se produit soudainement, la mort est souvent inévitable. Les premiers signes, cependant, peut attirer l’attention dans les heures et même des jours qui précèdent l’AVC, et le traitement médical est possible
Les causes d’apparitiont d’un anévrisme
Un anévrisme a souvent pour cause l’athérosclérose qui entraîne le dépôt de plaques d’athérome ; ces dépôts fragilisent la paroi artérielle. L’hypertension artérielle est un facteur aggravant un anévrisme : la tension trop élevée sollicite de façon anormale les parois des artères et en particulier là où il y a une déhiscence. Un traumatisme, des malformations congénitales peuvent aussi être à l’origine d’un anévrisme. D’autres facteurs plus rares comme une septicémie peuvent entraîner l’apparition d’un anévrisme.
Un anévrisme peut se situer sur n’importe quelle artère du corps et la gravité dépendra de son emplacement et de sa taille.
anévrisme de l’aorte
Il est une dilatation localisée de l’aorte.
Les hommes sont beaucoup plus touchés que les femmes
L’anévrisme aortique abdominal affecte 6-7% de la population générale
L’athérosclérose est la cause principale. La syphilis provoque souvent des anévrismes de l’aorte thoracique ascendante. Les autres causes (traumatisme thoracique, l’endocardite infectieuse, la septicémie, les maladies du tissu élastique, la périartérite noueuse …) sont plus rares
Le traitement est essentiellement préventif par chirurgie vasculaire : l’anévrisme est ouvert après clampage de l’artère, puis implantation d’une prothèse synthétique dans la lumière aortique avant de refermer l’anévrisme sur la prothèse. La mortalité à un mois de la chirurgie conventionnelles est de 3 à 6 %. Les complications de cette chirurgie sont : infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, colites ischémiques, insuffisance rénale, infections, amputat
Anévrismes des artères périphériques
Anévrisme du cœur
Il s’agit d’une forme de cicatrice d’un infarctus du myocarde. En plus du risque de rupture, il peut entraîner : une insuffisance cardiaque; des troubles du rythme cardiaque ou troubles du rythme ventriculaire pouvant causer une mort subite (médecine
anévrisme artériel Hépatique
Ses causes peuvent être une malformation congénitale, une infection ou l’athérosclérose.
Les anévrismes des artères cérébrales
ils peuvent être symptomatiques avant leur rupture s’ils sont volumineux en donnant parfois des céphalées, une paralysie… Le plus souvent, ils sont silencieux et ne font parler d’eux que lorsqu’ils se rompent et provoquent une hémorragie méningée avec céphalées, nausées, vomissements, paralysie, voire un coma d’emblée. Ailleurs, si l’hémorragie est limitée, les signes seront bâtards, rapidement résolutifs.
Prévention
Un tiers des anévrismes sont découverts fortuitement, par exemple lors d’un examen pour des maux de tête, une échographie de la prostate, un bilan de l’artérite ou un traumatisme. Un médecin peut également détecter un anévrisme de l’aorte abdominale à la palpation abdominale pour détecter une masse battante expansive suspecte. Selon des chercheurs australiens, une échographie de routine réduit le risque de 81% chez les moins de 75 ans.
Le dépistage par scanner ou IRM devrait être proposé lorsque deux parents proches ont été touchés par un anévrisme et également pour les personnes atteintes de maladies du tissu conjonctif qui prédisposent aux anévrismes.
Que faire lorsqu’on a décelé un anévrisme ?
face à de petits anévrismes (moins de 55 mm), il n’y a pas d’urgence opératoire. Deux stratégies peuvent être adoptées : une thérapie chirurgicale immédiate ou bien une surveillance régulière par échographie ou scanner (tous les 6 mois). Cette surveillance peut être suivie d’un acte chirurgical en cas d’augmentation de taille de l’anévrisme ou d’apparition de symptômes.