La principale mesure de prévention du cancer du côlon passe par un dépistage. Il faut faire, à partir de 50 ans, une recherche du sang dans les selles tous les deux ans (test Hémoccult®). Si cette recherche est positive, on pratiquera une coloscopie à la recherche de polypes ou de cancer. La grande majorité des cas de cancers du côlon sont dus en effet à des polypes intestinaux qui dégénèrent. (Les stratégies de dépistages chez les personnes à risque seront détaillées dans le chapitre « Je me surveille »). La meilleure des préventions consiste ainsi à retirer les polypes chirurgicalement sous fibroscope. La National Polyp Study a ainsi montré une réduction de 75 % de la survenue des cancers colorectaux chez ceux dont les polypes avaient été enlevés. Il s’agit de la mesure de prévention la plus efficace.
Chez les personnes qui ont été opérées pour un adénome du côlon, ou pour des polypes ou qui ont une polypose familiale du côlon, les traitements préventifs par anti-inflammatoires (AINS) ou aspirine sont efficaces car ils préviennent la formation de cancers ou entraînent une régression des polypes La supplémentation en vitamine E est particulièrement efficace dans les cancers du côlon, l’effet protecteur étant proportionnel à la dose .
Jérémie a 27 ans. Son père est mort d’un cancer du côlon dépisté à l’âge de 35 ans. Soigné une première fois, cet homme a été suivi régulièrement tous les ans au début, puis, rassuré, il a espacé le suivi. Son cancer a récidivé et il est décédé à 46 ans. Un test génétique avait montré que ce cancer du côlon était génétiquement transmissible, à partir d’une polypose familiale, ce qui correspond à des polypes en grand nombre, polypes qui peuvent dégénérer pour se transformer en cancer. « La mère et le grand frère de papa sont aussi décédés du même cancer, apparu à peu près aux mêmes âges. On se doutait bien qu’ il y avait un problème familial. » Les médecins ont donc proposé à Jérémie de réaliser un test génétique pour savoir s’il était exposé au même risque. « J’ai accepté rapidement. En effet, même sans test génétique, je devais effectuer un dépistage du cancer du côlon tous les ans. Car cette prédisposition a une chance sur 2 de se transmettre. Ce dépistage annuel, une coloscopie, est loin d’être un plaisir ! Il faut se purger, vider les intestins pour pouvoir faire l’examen. On boit une substance spéciale la veille pour ça. Le lendemain, je vais à jeun à l’hôpital, je subis une anesthésie légère et je rentre chez moi le soir. Je ne supporte pas très bien l’anesthésie qui me fait vomir atrocement. Mais bon, c’est seulement une fois par an ! Finalement, j’ai accepté le dépistage génétique : j’étais porteur du gène. Donc j ’ ai avec certitude un grand risque d’avoir le même cancer du côlon que mon père. Mon frère, lui, ne veut pas, pour l’instant, faire ce test. Une de mes cousines, qui est aussi à risque, non plus. Cela l’angoisse trop. Je comprends, c’est bien pour cela qu’avant de le réaliser, on doit voir un psychologue pour parler des conséquences. Pour moi, ç’a été très simple, car j’étais très décidé. L’incertitude est
taux chez ceux dont les polypes avaient été enlevés. Il s’agit de la mesure de prévention la plus efficace. Chez les personnes qui ont été opérées pour un adénome du côlon, ou pour des polypes ou qui ont une polypose familiale du côlon, les traitements préventifs par anti-inflammatoires (AINS) ou aspirine sont efficaces car ils préviennent la formation de cancers ou entraînent une régression des polypes La supplémentation en vitamine E est particulièrement efficace dans les cancers du côlon, l’effet protecteur étant proportionnel à la dose . Jérémie a 27 ans. Son père est mort d’un cancer du côlon dépisté à l’âge de 35 ans. Soigné une première fois, cet homme a été suivi régulièrement tous les ans au début, puis, rassuré, il a espacé le suivi. Son cancer a récidivé et il est décédé à 46 ans. Un test génétique avait montré que ce cancer du côlon était génétiquement transmissible, à partir d’une polypose familiale, ce qui correspond à des polypes en grand nombre, polypes qui peuvent dégénérer pour se transformer en cancer. « La mère et le grand frère de papa sont aussi décédés du même cancer, apparu à peu près aux mêmes âges. On se doutait bien qu’ il y avait un problème familial. » Les médecins ont donc proposé à Jérémie de réaliser un test génétique pour savoir s’il était exposé au même risque. « J’ai accepté rapidement. En effet, même sans test génétique, je devais effectuer un dépistage du cancer du côlon tous les ans. Car cette prédisposition a une chance sur 2 de se transmettre. Ce dépistage annuel, une coloscopie, est loin d’être un plaisir ! Il faut se purger, vider les intestins pour pouvoir faire l’examen. On boit une substance spéciale la veille pour ça. Le lendemain, je vais à jeun à l’hôpital, je subis une anesthésie légère et je rentre chez moi le soir. Je ne supporte pas très bien l’anesthésie qui me fait vomir atrocement. Mais bon, c’est seulement une fois par an ! Finalement, j’ai accepté le dépistage génétique : j’étais porteur du gène. Donc j ’ ai avec certitude un grand risque d’avoir le même cancer du côlon que mon père. Mon frère, lui, ne veut pas, pour l’instant, faire ce test. Une de mes cousines, qui est aussi à risque, non plus. Cela l’angoisse trop. Je comprends, c’est bien pour cela qu’avant de le réaliser, on doit voir un psychologue pour parler des conséquences. Pour moi, ç’a été très simple,car j’étais trés décidé .l’incertitude est pire que tout. Mais cen’estpas pour le moment l’avis de mon frère ! Je ne le pousse d’ailleurs pas à changer d’opinion et à faire ce test, car je pense que c’est une décision très personnelle. Je vis en couple et mon amie connaît ma prédisposition pour ce cancer. Elle m’encourage à tout faire pour que je reste en bonne santé. Il ne s’agit que d’une prédisposition génétique, et même si mon risque de cancer est élevé, il n’est pas de 100 %. Ce test génétique m’a incité à arrêter de fumer, et j’avais également pris une assurance décès au profit de mon amie. Je m’informe toujours sur la prévention des cancers, car je veux tout faire pour rester dans le camp des bien-portants. J’envisage d’avoir un enfant et ça donne des responsabilités. Le pire pour moi, dans cette maladie, ce n’est pas l’angoisse, ni de faire tous les ans un examen désagréable sous anesthésie générale, ce n’est pas de faire attention à mon alimentation, ni même d’avoir dû arrêter de fumer, c’est que mon papa est mort alors que j’aurais tant voulu qu’il reste parmi nous. Si j’ai un enfant, je lui dois de tout faire pour l’élever le plus longtemps possible. » Le calcium montre dans certaines études (pas toutes) un effet protecteur. Les doses quotidiennes requises sont comprises entre 1,250 et 3 grammes, ce qui correspond à des doses élevées, comme celles du traitement de l’ostéoporose. Mais les effets sont modestes . Boire plus de lait n’aura donc pas spécialement d’effets bénéfiques. En revanche, une femme à qui il aura été prescrit du calcium après la ménopause a un intérêt supplémentaire à le prendre… À propos de ménopause, un autre facteur préventif est intéressant à connaître. L’étude WHI nous a permis d’observer que les femmes sous traitement hormonal substitutif (THS) font 44 % de cancers du côlon de moins que celles qui ne suivent pas de traitement substitutif. Un avantage appréciable pour celles qui auront choisi de prendre de tels traitements !
Pour prévenir le cancer du côlon : à partir de 50 ans, faites un test Hémoccult tous les deux ans.
Vidéo: Cancer de l’estomac
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