d’Alzheimer : Le diabète
Le diabète
Les personnes diabétiques présentent un risque de survenue de maladie d’Alzheimer augmenté de 65 %, d’après la grande étude du Rush Alzheimer’s Disease Center de Chicago
Chez une personne diabétique, le taux de sucre dans le sang est anormalement élevé. Pourtant le cerveau aime le sucre : il en est le premier consommateur de l’organisme ! Oui, mais dans le diabète, ce sucre reste en dehors des cellules faute d’une hormone, l’insuline, qui lui permettrait d’entrer dans les neurones… Les traitements visent à augmenter cette insuline, et ils y parviennent, mais jamais d’une manière aussi bien adaptée qu’une insuline fonctionnant naturellement et spontanément.
Il paraît donc logique de préconiser de traiter au mieux le diabète, car les effets d’un traitement bien suivi sont bons. Par ailleurs, quand on est diabétique, il est encore plus important de bien suivre toutes les règles d’hygiène de vie. Cela permet d’atteindre le même niveau de risque de maladie d’Alzheimer que celui de la catégorie de population qui se prend bien en charge.
C’est facile à dire, mais parfois difficile à mettre en œuvre. Car nous en sommes conscients, être diabétique, c’est déjà beaucoup de contraintes non choisies. Mais le jeu en vaut la chandelle !
Quand on est diabétique, étant plus exposé à la maladie d’Alzheimer, il est bon de tout mettre en œuvre pour la prévenir.
Les anti-inflammatoires
Les personnes traitées pour leur cholestérol ne sont pas les seules à voir leur risque de maladie d’Alzheimer diminuer. C’est aussi le cas de celles qui prennent des anti-inflammatoires (AINS ou anti-inflammatoires non stéroïdiens) pour une maladie des articulations (polyarthrite rhumatoïde, arthrose, etc.) : elles sont en partie protégées contre la maladie d’Alzheimer
Or, il a été montré que la maladie d’Alzheimer s’accompagnait de réactions inflammatoires. Cette inflammation est notamment liée aux radicaux libres.
Une analyse des onze études réalisées sur le sujet montre des résultats très clairs: le risque de maladie d’Alzheimer peut se trouver réduit de moitié grâce aux anti-inflammatoires ! Ceux qui prennent des anti-inflammatoires occasionnellement voient leur risque diminuer de 26 %. Ceux qui en prennent pendant plus de deux ans régulièrement voient leur risque diminuer de 58 %. Toutes les études vont dans le même sens, ce qui confirme un effet majeur. Il n’existe pas d’étude en faveur de tel ou tel antiinflammatoire plutôt qu’un autre, ni de telle ou telle dose. Dans ces études, l’effet protecteur est le même chez les porteurs du gène de l’apo E4 que chez les autres
Vidéo: d’Alzheimer : Le diabète
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