Le tabac est la cause n° 1 des cancers de la vessie
Le tabac est la cause n° 1 des cancers de la vessie (la deuxième cause étant les produits chimiques industriels). Ce cancer se dépiste en réalisant régulièrement (tous les ans ou tous les deux ans), à partir de 50 ans chez les fumeurs ou anciens fumeurs, un frottis urinaire (ou cytologie urinaire). En pratique les cellules cancéreuses sont recherchées dans le premier jet d’urine du matin. Ce test reste assez peu sensible et des études sont en cours en France et au Canada pour dépister ces cancers de la vessie en combinant la cytologie urinaire avec une recherche de marqueur tumoral (uCyst+ ou Immunocyst). Quand les deux tests sont négatifs, on peut dire qu’il n’y a pas de cancer de la vessie avec 95 % de certitude
Comment vous dépister si vous avez des risques élevés d’ostéoporose?
Il s’agit d’une altération de la matière osseuse qui rend les os très fragiles. L’ostéoporose se rencontre chez les femmes après la ménopause, et elle entraîne souvent des fractures. Elle peut abréger la durée de vie chez des personnes qui seraient autrement bien portantes.
L’idéal est de pratiquer à 50 ans une ostéodensitométrie si vous présentez un des facteurs de risque suivants :
• Vous avez déjà eu une fracture.
• Dans votre famille, des personnes proches souffrent d’ostéo- porose.
• Vous suivez un traitement par corticoïdes depuis plus de trois mois.
• Vous souffrez d’hyperthyroïdie ou de malabsorption intestinale.
• Vous fumez beaucoup.
Cette ostéodensitométrie recherche et mesure une déminéralisation. En fonction des résultats, votre médecin décide ou non de vous prescrire un traitement préventif ‘. En cas de ménopause avant cet âge, l’ostéodensitométrie peut être pratiquée plus tôt.
Conclusion
Pour chacun d’entre nous, organiser son dépistage est essentiel pour prévenir des maladies graves. Cela permet, la plupart du temps, de diagnostiquer précocement une maladie que l’on va pouvoir guérir ou soigner pour éviter les complications. Les progrès en la matière ont été considérables ces dernières années. Il ne faut donc pas s’en priver !
Ce qui compte, ce n’est pas seulement d’être au courant, mais c’est de bien s’organiser pour planifier son dépistage et celui de ses proches si on est amené(e) à s’occuper de la santé des autres. C’est en effet la régularité du dépistage qui en fait son efficacité.
Pour les cancers, en cas de dépistage positif, il convient de se faire soigner rapidement. Cette notion est essentielle car la guérison dépend le plus souvent de deux facteurs :
— la rapidité avec laquelle l’opération chirurgicale est programmée, si elle est nécessaire;
— l’expérience de l’équipe médicale.
L’expérience de l’équipe médicale et son organisation en réseau de praticiens sont essentielles pour avoir un maximum de chances quand on est soigné. Il est fondamental de bien se renseigner et ne pas hésiter à aller voir une équipe distante de son lieu d’habitation. Il faut en effet toujours confier sa santé à une équipe qui traite de nombreux cas similaires, une équipe organisée pour suivre les derniers protocoles thérapeutiques. En France, comme partout dans le monde, les meilleures équipes côtoient les pires. Le professeur David Khayat, président de l’institut national du cancer, le dit lui- même : « En France, la mortalité par cancer varie de 1 à 6 selon les endroits », ou encore : « J’estime qu’environ 10 % des professionnels qui interviennent sur le cancer n’auront plus le droit de le faire » (une fois les nouvelles normes mises en place).
Bien se renseigner, c’est demander l’avis de votre médecin de famille et les avis d’autres médecins s’il le faut. Vous pouvez aussi appeler Cancer Info Service au 0810 810 821. Il s’agit d’un service d’information de l’institut national du cancer.
Pour les maladies cardiovasculaires, la qualité de l’équipe médico-chirurgicale est là aussi essentielle. Surtout, informez- vous bien.
Vidéo:Le tabac est la cause n° 1 des cancers de la vessie
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