Pour qu’il y ait vie, il faut de l’oxygène
La respiration amène l’oxygène au sang, où il se fixe sur l’hémoglobine, dans les globules rouges. Le cœur joue un rôle de pompe et propulse le sang dans tout le corps, ce qui permet de distribuer l’oxygène à toutes les cellules. Là ont lieu les réactions chimiques qui permettent le bon fonctionnement de l’organisme. Il suffit que l’oxygène cesse d’être distribué pour que les fonctions vitales s’arrêtent, plus ou moins rapidement. Car ces trois fonctions dépendent étroitement les unes des autres. Le cerveau est l’organe le plus sensible au manque d’oxygène et c’est pourquoi l’arrêt de la respiration ou de la circulation entraîne très vite (en quelques minutes) une perte de conscience et un coma. L’arrêt du cerveau provoque alors un dérèglement puis un arrêt de la respiration, et l’absence d’oxygène entraîne bientôt l’arrêt du cœur. Il suffit donc qu’une seule des trois fonctions vitales soit gravement perturbée pour que la vie soit rapidement en danger.