Les fibres et la stabilisation du taux du diabète
La pathologie
Cette maladie est liée à un trouble de l’assimilation des glucides. Le taux de sucre dans le sang est exagérément élevé, ainsi que dans les urines.
Les traitements habituels
Régime alimentaire et traitements médicamenteux sont les deux piliers du traitement du diabète. Certains diabétiques, dits insulinodépendants, doivent quotidiennement subir une ou plusieurs injections d’insuline pour éviter des troubles graves.
L’importance des fibres dans l’acte préventif
Les fibres alimentaires exercent une action bénéfique sur les individus sujets au diabète : ces malades, qui à jeun présentent un taux de diabète sanguin normal, subissent une poussée excessive de la glycémie après absorption de glucoses. Des recherches ont mis en évidence le fait qu’une alimentation enrichie en pectine, gomme guar ou hémicellulose est efficace pour réduire cette poussée. En revanche, l’administration de cellulose s’avère inefficace.
Il est nécessaire que le sujet augmente de façon suffisante sa ration de fibres alimentaires, soit 10 g de plus que la ration habituelle journaliére. Après deux semaines à ce régime, le diabétique connaît une baisse de la glycémie postprandiale (après le repas) et peut bénéficier d’une diminution de l’insulinothérapie.
Les raisons de ce phénomène ne sont pas encore très claires : on invoque un ralentissement de la vidange gastrique, du à l’augmentation de la viscosité du bol alimentaire. Ainsi, l’absorption des monosaccharides se voit nettement ralentie et stabilisée.
Cette thèse a été étayée par diverses expériences visant à transplanter des populations grandes consommatrices de fibres dans nos pays industrialisés : la modification nutritionnelle qui en résulta entraîna de façon évidente l’augmentation du taux de diabète sanguin. Pour résumer plus le régime est riche en fibres alimentaires, plus le taux de diabète gras est régularisé.
D’autre part, une alimentation enrichie en fibres fait baisser la sécrétion du glucagon, que ce soit chez le sujet sain ou chez le sujet diabétique. Ceci représente donc un mode tout à fait acceptable de prévention lin diabète.
Pour conclure, nous ajouterons que l’ingestion d’une grande quantité de fibres lors du repas provoque une sécrétion d’insuline beaucoup moins Importante. Comme l’insuline, c’est bien connu, amène une sensation de faim, l’appétit du sujet s’en trouve réduit. C’est pourquoi nos nutritionnistes insistent, et ce depuis de nombreuses années, pour réhabiliter le petit déjeuner riche en fibres (notamment en pectine) qui entraîne une sensation de satiété, permettant de déjeuner léger lors du repas de midi.
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