L'équilibre: Les capteurs périphériques
Capteurs extéroceptifs
Les capteurs dits «extéroceptifs» sont spécialisés dans la transformation de grandeurs physiques de nature variée en influx nerveux :
- vitesse par les corpuscules de Meissner situés immédiatement sous lepiderme, et sensibles a la vitesse d’établissement du stimulus
- pression par les corpuscules de Ruffini dans le derme, de Krause sur les lèvres, disques de Merkel situés dans l’épiderme
- vibrations par les corpuscules de Pacini dans l’hypoderme, sensibles aux vibrations entre 50 et 1 500 Hz, avec un maximum de sensibilité à 300 Hz, les corpuscules de Meissner dans le derme, sensibles aux vibrations entre 5 et 200 Hz.
Certaines terminaisons nerveuses libres hypo- ou amyéliniques répondent, à la surface de la peau, à des stimuli thermiques, mécaniques (piqûre, coupure) ou nociceptifs (stimulations mécaniques fortes).
Capteurs proprioceptifs
Ce sont des récepteurs diffus ostéo-articulaires et musculo-tendineux. On décrit :
- les récepteurs musculaires, ou « fuseaux neuromusculaires », dans la région équatoriale des fibres fusoriales : ce sont des mécano-récepteurs sensibles à retirement du muscle
- les récepteurs tendineux, ou « organe tendineux de Golgi », situés à la jonction musculo-tendineuse : ce sont des mécano-récepteurs sensibles à l’étirement du tendon ;
- les récepteurs ostéo-articulaires, parmi lesquels on trouve des corpuscules de Vater-Pacini dans le périoste, situés à proximité des articulations, et d’autres récepteurs dans les capsules articulaires.
Ces propriocepteurs renseignent sur la position et les mouvements des différents segments du corps les uns par rapport aux autres, de sorte que même les yeux fermés on reste conscient de leur position exacte et des modifications à apporter pour que cette position soit conforme à nos souhaits.
Ils jouent donc un rôle très important dans la posture et l’équilibration, d’où certains troubles d’équilibre d’origine traumatique, en particulier cervico-rachidiens, qui impliquent à l’évidence ces propriocepteurs.