La drogue : peut-on conduire après un joint ?
Le nombre des accidents de voiture mortels est multiplié par trois sous l’emprise du cannabis et par six en cas d’association cannabis plus alcool.
Les tests de conduite sous cannabis montrent :
- un temps de réaction plus long face à un danger imprévu ;
- une diminution globale des réflexes ;
- une mauvaise appréciation du temps et des distances.
La somnolence après un joint peut durer deux à dix heures. Il vaut mieux laisser le volant à quelqu’un qui n’a pas bu d’alcool et qui n’a pas consommé de cannabis.
D’ailleurs, une loi récente (adoptée en 2002) prévoit des sanctions et des amendes plus sévères en cas de conduite sous l’effet d’une drogue.