Accouchement normal et délivrance : Les moyens d'optimiser le déroulement du travail
L’utilisation de l’ocytocine et des prostaglandines
L’utilisation d’ocytocine permet si nécessaire :
- d’intensifier les contractions ;
- d’améliorer leur fréquence ;
- voire de les régulariser.
Ses contre-indications sont :
- Utérus cicatriciel.
- Disproportion fœtopelvienne.
- Obstacle praviae.
- Présentation dystocique (front, transverse…).
- Souffrance fœtale aiguë.
Certains (mais de moins en moins souvent) utilisent des prostaglandines. Par contre, la PGE2 (Prostine E2) est très souvent utilisée pour préparer le col par voie locale.
Les contre-indications des prostaglandines sont :
- Utérus cicatriciel.
- Disproportion fœtopelvienne.
- Obstacle praviae.
- Présentation dystocique (front, transverse…).
- Grande multiparité.
- Asthme.
- Glaucome.
- Drépanocytose.
- Souffrance fœtale aiguë.
Normal
0
21
false
false
false
MicrosoftInternetExplorer4
st1:*{behavior:url(#ieooui) }
/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »جدول عادي »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}
Les doses de syntocinon sont les suivantes :
- IV : 5 UI dans 500 cc de G5 (1 goutte = 1/2 mUI) ou 5 UI dans 250 cc de G5 (1 goutte = 1 mUI).
- 10 ml/h en augmentant par paliers de 10, toutes les 10 minutes de 1 à 16 mUI/min puis par paliers de 20 à 30 minutes. Bien entendu, ceci doit être pratiqué sous contrôle de l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal et utérin (tocographie).
L’analgésie péridurale
Cette technique d’analgésie (et non pas d’anesthésie) permet un meilleur confort maternel et peut s’avérer utile en cas de maneuvres à effectuer (qui autrefois aurait nécessité une anesthésie générale). Elle consiste à injecter un anesthésique local dans l’espace (virtuel) péridural (entre L), l’effet secondaire principal est une vasoplé- gie à l’origine d’une hypotension pouvant entraîner un malaise maternel et une souffrance fœtale, ceci est prévenu au mieux par un remplissage vasculaire adéquat.
Les indications de la péridurale sont vastes, discutées, et affaires d’écoles :
- Le confort maternel.
- L’agitation maternelle.
- Le déclenchement du travail.
- La prévision d’une extraction instrumentale.
- L’épreuve du travail.
- Une souffrance fœtale chronique.
- Les toxémies (action sur la TA).
- Les dystocies du col.
Plus discutables, pour certains, sont :
- La présentation du siège.
- La grossesse gémellaire.
- L’utérus cicatriciel.
Contre-indications de la péridurale
- Absolues : troubles de l’hémostase, prise d’un anticoagulant, infection cutanée au point de ponction, infection systémique, placenta prævia.
- Relatives et discutées : utérus cicatriciel, grossesse gémellaire, siège, RPM > 12 heures, souffrance fœtale aiguë, maladie neurologique (SEP).
La rupture de la poche des eaux
La rupture spontanée de la poche, avant dilatation complète, est dite « précoce » ; à dilatation complète, elle est dite « tempestive ».
La rupture artificielle de la poche des eaux est fréquemment pratiquée au cours des déclenchements et des épreuves du travail ou en cas de stagnation de la dilatation. Elle permet de renforcer les contractions utérines, de poser une tocographie interne ou une électrode au scalp et permet de visualiser le liquide amniotique (un liquide teinté témoignant d’une souffrance fœtale). Elle est pratiquée habituellement vers 5 cm de dilatation sur une présentation appliquée. Au moment de la rupture de la poche des eaux, il existe un risque de procidence ou de latérocidence du cordon source de souffrance fœtale aiguë dont la césarienne est souvent le seul traitement.
En cas de présentation du siège, la poche des eaux, si elle doit être rompue, le sera le plus tard possible.