Souci ou souci des jardins
Calendula officinalis L.
Quel est son aspect ?
Cette plante annuelle de type herbacé, développe une tige droite, ramifiée d’environ 40 à 50 cm. Les feuilles veloutées se rétrécissent en pétioles. Les extrémités des tiges se parent, de juin à l’automne, de grandes fleurs jaunes à orangées. Les variétés cultivées connaissent une floraison pléthorique. Les fruits sont gros, parfois enroulés en anneaux.
D’où vient-il ? Où pousse-t-il ?
Le souci est une plante du bassin méditerranéen cultivé dans les jardins comme dans les champs. On le trouve rarement à l’état sauvage. Le souci demande un sol humide et un ensoleillement généreux. La multiplication se fait par semis.
Comment se récolte-t-il et se conserve-t-il ?
On utilise tout aussi bien toute la plante que ses extrémités fleuries, en cosmétologie et en pharmacie. Celles-ci sont séchées à l’ombre. Si le souci était mis à sécher au soleil, il perdrait et ses couleurs et sa valeur. Une légère humidité atmosphérique ne l’altère pas.
Que contient-il ?
Le souci renferme trois groupes de substances qui intéressent la pharmacie : tout d’abord un pigment caroténoïde très soluble dans les lipides, ensuite des traces d’huile essentielle (env. 0,02 %) et d’acides organiques dont l’acide salicylique. L’action conjuguée de ces trois groupes est cicatrisante, désinfectante et anti inflammatoire.
Le souci en cosmétologie :
La cosmétologie moderne fait appel à la plante séchée ou à l’huile essentielle de souci pour la préparation de crèmes de soins pour les mains gercées, écorchées, blessées ou brûlées et pour les engelures. L’extrait de souci apparaît encore dans des huiles traitantes et dans des émulsions. Pour préparer une « huile-de-souci-maison »„ introduire les sommités fleuries de la plante dans un flacon en verre à large goulot. Placer celui-ci au soleil, derrière une fenêtre, après l’avoir fermée. Après quelques jours, un liquide huileux orange perlera des fleurs et tombera dans le fond du flacon. Cette huile de souci s’emploie comme l’infusion ou l’extrait de la même plante.
A quoi sert-il encore ?
La fleur du souci est utilisée en dermatologie. D’autre part, en infusions et en thés, on lui attribue des qualités digestives, principalement si les troubles proviennent d’un dérèglement de la vésicule biliaire.