d’Alzheimer:Manger de bonnes graisses
Manger de bonnes graisses
Notre cerveau a besoin de cholestérol, mais aussi d’autres graisses pour fabriquer, renouveler les membranes de ses cellules.
Il existe deux sortes de graisses : les graisses saturées qui sont solides à température ambiante, et les graisses insaturées qui, elles, restent liquides.
Les graisses saturées sont stockées sous forme de réserves dans notre corps et contribuent à sculpter notre silhouette. Tous les animaux terrestres dont nous mangeons la viande sont faits de cette manière, et leur viande nous apporte ces mêmes graisses saturées.
Or ces graisses solides ne sont pas de bonnes graisses. Car elles exposent à l’augmentation du risque de maladie d’Alzheimer comme au risque d’infarctus.
Les graisses insaturées, elles, sont liquides et facilement utilisables par l’organisme. On les trouve dans les végétaux (huiles végétales) et chez les animaux marins (poissons et fruits de mer). Les fameux oméga-3 font partie de la famille de ces graisses insaturées.
Martha Morris (qui anime les plus grandes recherches actuelles sur la relation entre les aliments, les suppléments alimentaires et la maladie d’Alzheimer) a confirmé que la prise alimentaire élevée de graisses saturées double le risque d’Alzheimer ‘. Il en est de même avec les graisses transinsaturées obtenues à partir d’huiles végétales partiellement hydrogénées, le risque étant alors encore plus important : multiplié par 2 à 3.
Que sont ces graisses transinsaturées encore plus toxiques que les graisses animales? Ce sont, au départ, des huiles végétales liquides rendues solides par des procédés chimiques qu’on appelle une hydrogénation. Ce procédé rend l’huile solide à température ambiante et prolonge sa stabilité. Elle ne rancit plus, elle est pratique à utiliser pour l’industrie, et bon marché. (C’est moins cher que le beurre pour fabriquer des pâtisseries industrielles !) Il est donc intéressant de lire les étiquettes. Si vous y voyez : « acide gras hydrogéné », « huile hydrogénée », « huile partiellement hydrogénée », évitez, surtout si c’est en tête de liste (les ingrédients sont classés par quantité décroissante). On peut ainsi, en pensant bien faire, manger des produits néfastes pour la santé !
Ainsi Lydie :
« J’achetais de la margarine de soja. Je pensais qu’une graisse végétale était meilleure pour la santé que du beurre qui est une graisse animale. En plus, c’est du soja et je connais le lait de soja, dans mon idée, c’est un plus pour la santé. C’est lors de la lecture d’un article sur les graisses, que j’ai compris que je me faisais avoir à cause d’idées reçues ! Maintenant, je mange à nouveau un peu de beurre, et je lis la composition de la margarine quand j’en achète ! »
En effet, si votre margarine a une consistance proche de celle du beurre, c’est-à-dire si elle est relativement dure, il y a des chances qu’elle contienne des huiles végétales hydrogénées et qu’elle ne soit pas conseillée pour votre santé. En revanche une margarine qui ne contient pas de graisses hydrogénées sera nettement plus molle et à préférer de loin ! C’est un indice supplémentaire par rapport à la lecture de l’étiquette !
Faites attention aux brioches industrielles, aux croissants ordinaires, aux biscuits. Pour économiser sur les matières grasses, ils sont souvent remplis d’huiles hydrogénées. A quoi bon payer quelques centimes d’euros moins cher pour abîmer sa santé plus vite?
À côté de ces mauvaises graisses, d’autres sont indispensables. Il en est ainsi des oméga-3 que l’on trouve en grande quantité dans les poissons.
L’étude paquid démontre que la consommation hebdomadaire de poisson protège significativement contre la maladie d’Alzheimer. Une étude américaine confirme que manger du poisson une fois par semaine ou davantage diminue de 60 % le risque de maladie d’Alzheimer par rapport à ceux qui mangent rarement du poisson.
Manger régulièrement du poisson est donc très efficace. Qu’en est-il de la supplémentation en oméga-3 dont les poissons sont riches, mais aussi de nombreux végétaux? Les premiers travaux chez l’animal sont prometteurs, les oméga-3 ayant des propriétés protectrices sur les neurones, notamment grâce à leurs effets antioxydants
Chez l’homme, Martha Morris a montré que ceux qui avaient l’alimentation la plus riche en oméga-3, toutes origines confondues, présentent un moindre déclin de leurs facultés intellectuelles que les autres après six années de suivi.
Donc, même sans parler d’atteinte grave du cerveau, les bonnes graisses (oméga-3) améliorent les facultés intellectuelles !
Si vous souhaitez minimiser vos risques de maladie d’AIz- heimer, mangez du poisson plusieurs fois par semaine, ou sinon, prenez des compléments en oméga-3.
Vidéo: d’Alzheimer: Manger de bonnes graisses
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