Veiller sur son capital peau
Veiller sur son capital peau
Il faut nous faire une raison : à la différence de certaines espèces animales, nous ne muons pas. Nous n’avons qu’une peau. Certes, nos cellules se renouvellent constamment mais jamais suffisamment pour effacer les blessures qui ont été infligées, au fil des ans, à notre seule et unique enveloppe. Exemple : ces indélébiles marques de varicelle grattées1 dans notre enfance, ou les traces de cette acné qui nous a martyrisés à l’âge des premiers rendez-vous, tous ces ministigmates qui s’estompent un peu à l’âge adulte mais ne disparaissent jamais complètement malgré tous les peelings, les crèmes et les soins. Autre exemple : les cicatrices d’appendicite ou de toute autre intervention chirurgicale, autant de témoins indélébiles des péripéties de notre santé.
Stigmates et cicatrices résultent, en général, d’accidents de la vie dont nous ne sommes pas forcément responsables et auxquels nous ne pouvons pas échapper. Ce n’est pas tout à fait la même chose pour les rides et ridules, ou l’aspect de la peau de notre visage. Dans ce domaine, si on ne veut pas ressembler à une vieille pomme dans les trente ou quarante dernières années de son existence et si l’on refuse – physiquement, psychologiquement et financièrement – de passer ces mêmes trente années derrière un masque de carnaval qui, lui-même, aura tendance à s’affaisser et à se fissurer au moment du grand âge, il faut prendre très tôt quelques bonnes habitudes. Pour échapper le plus longtemps possible à la vieille pomme et à l’inéluctable désintégration du masque, il ne reste qu’une solution : veiller attentivement sur son capital « peau » dès sa jeunesse, et pour le restant de ses jours.
Vidéo: Veiller sur son capital peau
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