Plusieurs milliers d'euros
Plusieurs milliers d’euros
La chirurgie esthétique a la réputation, à juste titre, d’être ruineuse puisqu’elle n’est évidemment prise en charge – sauf cas extrêmes – ni par la Sécurité sociale ni par les mutuelles. Dans l’esprit du grand public, elle est donc réservée aux « riches ».
Le grand public a raison d’être effrayé par ses prix : la moindre « retouche » au bistouri, sous les scialytiques, se chiffre en milliers d’euros, si l’on ne veut prendre aucun risque pour sa santé. Nous verrons plus loin que les « retouches » à la seringue coûtent beaucoup moins cher mais qu’elles ne sont que provisoires.
Dernière remarque à propos de la chirurgie : dans l’esprit des femmes, la différence est considérable entre la chirurgie purement « de coquetterie » et celle qui efface des défauts physiques insupportables, qui empoisonnent réellement la vie de ceux et celles qui en sont affligés. Elles comprennent et acceptent les rhinoplasties, le recollement des oreilles, la liposuccion pour les culottes de cheval qui déforment la silhouette, les rectifications de poitrines gigantesques, inexistantes ou abîmées par les grossesses – en somme, tout ce qui se rapproche d’une pratique « réparatrice ». En revanche, elles se déclarent horrifiées par les grands liftings, les implants fessiers, et surtout, surtout, les bouches « repulpées ».