Lin
Linum usitatissimum L.
Quel est son aspect ?
Le lin est une plante herbacée annuelle, rarement bisannuelle, aux racines longues et minces, à la tige feuillue de 20 à 150 cm, ronde et rameuse vers le haut. Ses feuilles acuminées peuvent atteindre 30 cm de long, les fleurs longuement pétiolées apparaissent vers le mois de juin et continuent à fleurir en juillet. Leur corolle est bleu pâle ou violette, parfois rose ou blanche. Les fruits sont des capsules coniques enveloppant dix graines brillantes j aunes à rouge brunâtre.
D’où vient-il et où pousse-t-il ?
Le lin est cultivé depuis des siècles dans toute la zone tempérée de l’Europe. Il s’adapte aux climats les plus chauds et les plus froids de ces régions, aux reliefs les plus accentués et les plus plats. Actuellement il est cultivé dans toute l’Europe et en Asie, jusque dans les territoires subtropicaux.
Comment le récolter et le conserver ?
Deux sortes de lin sont principalement cultivées : le L. vulgare, pour ses fibres textiles, et le L’ humile, pour ses graines oléagineuses. A l’heure actuelle, il existe une nouvelle sorte de lin s’adaptant aux deux usages.
Que contient-il ?
Les graines de lin renferment jusqu’à 40 % d’huiles déshydratées riches en glycérides, acide linolénique (65 %), acide linoléique (25 %) et acides gras insaturés. On y trouve encore 3 à 6 % de mucilages et diverses autres substances comme de l’acide cyanhydrique toxique qui ne se dégage que lorsque les graines sont concassées.
Le lin en cosmétologie :
L’huile de lin, extraite à froid, isole l’épiderme par la formation d’un film léger, uniforme et protecteur. Elle contient des substances actives, désignées comme la « vitamine F », bienfaisantes en cas d’éruptions, de brûlures, de pellicules et de nombreuses autres affections de la peau. Ces propriétés en font un constituant de choix pour divers produits de soins destinés aux « peaux à problèmes ». Dans quelques cas, l’huile de Un peut provoquer des éruptions.
A quoi sert-il encore ?
Les graines entières trempées dans de l’eau sécrètent un mucilage légèrement laxatif. Mais il s’agit en premier lieu d’une plante textile produisant une étoffe très fine et très solide, pouvant concurrencer toutes les fibres de synthèse.