Les articulations douloureuses
Des douleurs dans les articulations peuvent également apparaître au moment de la ménopause.
Contrairement à ce que l’on peut penser, elles ne sont pas directement liées au vieillissement : elles résultent de la carence hormonale propre à cette période.
Elles s’accompagnent parfois de fourmillements dans les extrémités des membres.
Ces douleurs et autres signes articulaires sont généralement soignés par un traitement hormonal ou par des an ti -inflammatoires.
Par son action bénéfique sur la circulation
sanguine et sur la prévention de l’arthrose, la pratique d’une activité physique – sport ou autre – peut limiter ces troubles.
Les migraines
Elles concernent surtout les femmes qui y étaient déjà sujettes, notamment juste avant ou pendant leurs règles. Ces migraines peuvent être soulagées par le biais de médicaments antalgiques ou spécifiques, mais le traitement substitutif peut les faire totalement disparaître.
Les palpitations cardiaques
Elles surviennent généralement en période de périménopause, puis s’installent durant la ménopause. Parlez-en à votre médecin qui vérifiera l’état de votre cœur pour déterminer s’il s’agit d’un corollaire de la ménopause ou d’une pathologie cardiaque. Il pourra vous prescrire des médicaments visant à supprimer ce symptôme ou un traitement hormonal substitutif.
<>Les étourdissements
<>Ils sont la conséquence des bouleversements hormonaux de la ménopause, qui perturbent le système nerveux central. La circulation sanguine cérébrale étant légèrement modifiée, des vertiges peuvent également apparaître. L’angoisse et la déprime peuvent également être la cause de ces vertiges et étourdissements.
<>Les troubles urinaires
<>Beaucoup de femmes souffrent de troubles de l’appareil urinaire et génital au moment de la ménopause. Mais peu osent en parler à leur entourage ou à leur médecin : le sujet reste souvent tabou. Si certains de ces troubles sont directement liés au vieillissement des tissus, la ménopause est sans aucun doute un facteur aggravant.
<><>C’est le trouble le plus fréquent : 55 à 60 % des femmes de plus de 50 ans sont concernées, dont 1 sur 6 souffre de formes sévères, constituant un véritable handicap. L’incontinence d’effort représente la moitié des troubles. Les pertes, minimes au début, ne surviennent que lors d’une toux, d’un éternuement, d’un éclat de rire. Dans les formes plus sévères, elles se déclenchent au soulèvement d’une charge, à la marche, lors d’un changement de position. Dans les formes majeures, les pertes se produisent au moindre effort. Les femmes sont obligées de se protéger en permanence, avec des serviettes capables d’absorber de grandes quantités de liquide. Tout devient problématique : le travail, le fait de sortir, de passer une soirée en dehors de chez soi, car il n’est pas toujours évident de dissimuler son problème. Toute activité physique ou sportive, même douce, est évidemment impossible. Au problème purement physique s’ajoute un isolement affectif et social, qui accentue le risque de dépression grave.
<><>Dans les formes légères ou modérées, on recommande un traitement hormonal et une rééducation périnéale, associée ou non à des médicaments de type oxybutine. Dans les formes sévères, une technique récente appelée TVT a remplacé la chirurgie classique du périnée (qui donnait déjà de bons résultats). Elle consiste à poser des bandelettes à travers une petite incision vaginale — une intervention très simple, d’une trentaine de minutes, sous anesthésie locale. On obtient alors 85 à 90 % de guérison complète et 10% d’amélioration.
C’est l’impossibilité de se retenir lorsqu’on ressent le besoin d’uriner. Elle se caractérise par un besoin impérieux, suivi d’une fuite brusque, en jet, qui se termine parfois par une vidange complète de la vessie. L’instabilité vésicale survient aussi bien le jour, en activité, que la nuit, au repos. Elle est favorisée par le contact de l’eau ou l’exposition au froid. Le besoin peut se manifester dans une situation précise, comme le moment où l’on met la clef dans la serrure pour rentrer chez soi : il manque toujours vingt secondes pour arriver juqu’aux toilettes !
C’est une gêne ou une douleur à la miction, mais pour laquelle toutes les recherches d’infection sont négatives. Chez la femme ménopausée, elle est due à une sensibilité accrue des tissus urinaires.
C’est l’émission trop fréquente de volumes d’urine trop faibles. Elle est liée à l’affaissement des tissus de la vessie autant qu’à de mauvaises habitudes de restriction des boissons. <>Les infections urinaires à répétition. <>Elles résultent de l’affaiblissement des tissus de la vessie et de l’urètre autant que des anomalies associées de la flore vaginale naturelle.
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