La pratique du test musculaire
La vérification (ou le test) musculaire consiste à placer un muscle dans une position de contraction et à exercer une légère pression pour tenter île lui faire quitter cette position. En mettant le muscle dans des positions particulières, on l’isole autant que possible du groupe des autres muscles avec lesquels il travaille habituellement. Le test va toujours dans le sens inverse du mouvement du muscle, car ce qui est testé, c’est la capacité du muscle à s’opposer au mouvement d’étirement.
Avec quels muscles teste-t-on ?
Le test musculaire se pratique généralement avec le deltoïde. Le bras est levé droit devant soi, ce qui met le deltoïde antérieur en contraction. Dans cette position, le testeur appuie légèrement au niveau du poignet et regarde si le testé tient la position avec facilité. Cependant, pour avoir des indications plus précises, plus de finesse dans la lecture, nous pouvons tester avec d’autres muscles. Ainsi, le Touch For Health propose quarante-deux muscles qui affinent la lecture. Comme nous le verrons plus loin dans le chapitre qui lui est consacré, ces muscles sont en relation avec les méridiens et les organes. Le test évalue la biochimie et l’énergie. Mais rappelez-vous, il ne s’agit pas ici de mesurer la force de quelqu’un. On utilise pendant le test musculaire la pression nécessaire pour vérifier si le muscle en question « verrouille ». Dans certains cas (pour les professionnels), ce test doit être aussi léger que le papillon. Il faut impérativement, avant toute vérification musculaire, effectuer les prétests ci-dessous :
- pinch
- boire de l’eau – l’hydratation
- le Mouvement croisé, dit « Cross Crawl »
- les contacts croisés
- les points des hémisphères
- et bien d’autres, tels que l’ionisation, les switchings haut/bas, les switchings avant/arrière…
À noter : ces prétests sont donnés à titre indicatif, car chaque courant de Kinésiologie a développé un protocole particulier de prétests. Ainsi, les prétests du Touch diffèrent légèrement de ceux de l’Éducation Kinesthésique, même s’ils reprennent globalement les mêmes principes.
Pratiquer une vérification musculaire efficace et fiable
Le muscle principalement utilisé est donc le deltoïde antérieur, mais ce peut être aussi le quadriceps.
Le muscle doit tout d’abord être vérifié dans son bon fonctionnement, pour cela :
- Testez : le muscle doit être fort.
- Faites un punch : pincez le muscle, le test devient faible ; ensuite, pratiquez un petit étirement sur le muscle : le test redevient fort.
Si ces conditions sont remplies, cela signifie que ce muscle fonctionne correctement et qu’il peut être utilisé pour la vérification musculaire.
La vérification musculaire est une expérience de coopération. Vous devez toujours veiller à donner et recevoir la permission de toucher ou de faire des vérifications musculaires de la manière qui semble le mieux convenir. Pour se préparer aux vérifications musculaires, les deux partenaires doivent être dans une attitude positive et tous deux clairs dans leurs intentions. Les deux partenaires doivent respecter leur espace personnel mutuel en se tenant légèrement côte à côte plutôt que face à face. Maintenez le contact avec le regard entre les tests (et non pendant ceux-ci). Établissez un partenariat. Tout en respectant l’espace de chacun, la personne qui teste pose une main sur l’épaule de son partenaire et l’autre sur le bras à tester (angle du bras à 45 degrés). Le testeur exerce une pression légère et continue au niveau de l’avant-bras, ceci pour maintenir une bonne fiabilité de la vérification musculaire. Ne bloquez pas votre respiration durant la vérification. Observez ensemble comment le muscle répond et partagez vos remarques à ce sujet. Pendant la procédure, le testeur doit ouvrir la main qui effectue la pression pour ne pas « entourer » le poignet.