J'ai le nez toujours bouché, que faire?
Lorsque l’obstruction des deux narines persiste plusieurs semaines ou plusieurs mois, il ne faut pas prendre ce symptôme à la légère. En effet, il s’agit souvent d’une rhinite allergique qui peut se compliquer et aboutir à un
isthme.
La fréquence des rhinites allergiques a doublé en sept ans. Actuellement 15 – 20 % de la population en souffrent.
L’obstruction nasale bilatérale s’accompagne de crises d’éternuements, d’écoulement nasal clair, par périodes, et de conjonctivite. L’odorat est souvent diminué. La gêne, légère au début, peut devenir plus importante en perturbant le sommeil et toutes les activités de l’étudiant.
Le médecin consulté va faire une véritable enquête pour déterminer l’allergène responsable : il se renseigne sur le terrain familial (car l’hérédité joue un grand rôle), sur le caractère saisonnier des troubles, sur l’environnement (habitat, présence d’animaux domestiques) et aussi sur le tabagisme (qui, dans ce domaine, n’arrange rien !).
Des examens complémentaires sont pratiqués : prise de sang, radio des sinus, etc.
Des tests cutanés permettent de confirmer l’allergène : les pollens (de bouleau, châtaignier, ambroisie, etc.), les acariens, les blattes, les cafards (allergie fréquente en appartement).
L’éviction de l’allergène est la solution la plus simple, lorsqu’elle est réalisable, par exemple l’éloignement de l’animal responsable. L’éviction totale est difficile dans la majorité des cas : le médecin prescrit donc un traitement antiallergique par voie buccale, associé à des pulvérisations nasales de corticoïdes et à un collyre antiallergique.
Les corticoïdes par voie buccale, pour une cure de quelques jours, sont prescrits lorsque la rhinite est intense.
Le traitement désensibilisant est appliqué en cas de rhinite rebelle.
Il dure longtemps, mais il est efficace et il évite l’apparition de l’asthme.