Evanouissement,accident vasculaire cérébral
Il existe deux types d’accident en rapport avec la circulation sanguine cérébrale : l’évanouissement, mineur et sans conséquence, et l’accident vasculaire cérébral, parfois fatal.
l’évanouissement
- C’est une perte de conscience parfois partielle, qui ne dure en général que quelques instants, provoquée par une baisse du flux sanguin cérébral. La récupération est habituellement rapide, complète et sans aucune séquelle.
- L’évanouissement peut être une réaction nerveuse à la douleur ou à la peur, ou résulter d’une grande émotion, d’une fatigue ou encore d’un jeûne. Il est fréquent lors d’un changement brutal de position après une longue période d’inactivité musculaire. Le plus souvent, la victime est très pâle et son pouls est lent et faible. Il peut arriver qu’elle reste consciente mais n’entende plus ce qui se passe autour d’elle, ou ne voit plus qu’une grande lumière blanche, ou n’arrive plus à s’exprimer.
L’accident vasculaire cérébral
- C’est une situation où la vascularisation d’une partie du cerveau est interrompue brutalement par un caillot de sang, réalisant une thrombose cérébrale, ou lorsqu’une artère rompue laisse s’écouler du sang dans le cerveau, réalisant une hémorragie cérébrale fréquente chez les personnes atteintes d’hypertension artérielle. Dans les deux cas, les cellules nerveuses touchées s’arrêtent de fonctionner.
- Chaque zone du cerveau contrôlant une partie spécifique du corps, le déficit qui résulte d’un accident vasculaire cérébral dépend de l’importance de l’atteinte et de la partie du cerveau concernée. Un accident majeur est souvent fatal alors que beaucoup de personnes récupèrent après un incident mineur.
- La victime commence par ressentir des maux de tête, puis elle est désorientée et confuse, parfois anxieuse et en larmes. Son pouls est ample et bondissant, facile à percevoir. Elle peut ressentir des vertiges et même perdre conscience. Selon la localisation et l’étendue de l’accident vasculaire cérébral, on pourra constater un des déficits suivants : difficultés à s’exprimer avec paralysie d’un côté de la bouche, qui est déformée; faiblesse et engourdissement d’un ou des deux membres et de tout un côté du corps; bouffées de chaleur au niveau du visage; pupilles de taille inégale ; perte du contrôle de la vessie et de l’intestin.
- Le rôle du sauveteur est d’assurer la surveillance en attendant l’arrivée des secours médicaux en sachant que, à tout moment, peuvent survenir des troubles de la conscience et de la ventilation. Il faudra alors assurer la liberté des voies aériennes et la mise en position latérale de sécurité.
- Si le malade est conscient, il faut l’allonger avec la tête et les épaules légèrement surélevées, la tête tournée sur le côté pour permettre à la salive de s’écouler de la bouche ; desserrer les vêtements au niveau du cou, du thorax et de la taille pour faciliter la circulation et la ventilation ; effectuer les gestes de premiers secours en fonction de l’évolution et de la surveillance.