Comprendre la stabilisation du poids:
Dans le plateau de gauche, les aliments sont représentés. Ces derniers apportent non seulement l’énergie nécessaire à l’exercice physique, à la respiration, aux mouvements du cœur, à l’activité de notre cerveau etc. mais aussi les micronutriments c’est-à-dire les vitamines, les oligo-éléments et les différents sels minéraux indispensables aux réactions chimiques inhérentes aux grandes fonctions de la vie. Tout cela nécessite de l’énergie qui est apportée exclusivement par l’alimentation. Afin de connaître et de quantifier cette énergie on a pris une unité de mesure qui est la calorie. Cette calorie sert aussi bien à mesurer la quantité d’énergie apportée par l’alimentation, que celle dépensée par l’organisme dans toutes ses fonctions : mobilité, battements du cœur, lutte contre le froid, etc.
L’idéal en matière d’alimentation est d’avoir dans son assiette le moins de calories avec le plus de micronutriments possible. Les fruits et les légumes correspondent à cet objectif. On dit qu’ils ont une densité calorique élevée. Inversement l’alcool a une densité calorique faible car il possède beaucoup de calories pour très peu de micronutriments.
Les aliments que je préfère sont ceux que font grossir:
Les aliments renferment selon chacun des proportions différentes de glucides, de lipides et de protides (appelés également protéines). Leur valeur calorique diffère donc les uns des autres en fonction de leur composition. Les denrées les plus agréables (on parle de valeur hédonique de l’aliment) sont souvent ceux qui mêlent le sucré au gras – comme dans les gâteaux – ou le gras au salé – comme dans les frites ou les chips – ce sont donc les plus riches en calories.
Autrement dit les aliments les plus hédoniques sont souvent les plus caloriques
La prise alimentaire se fait sous le contrôle de l’envie de manger, de la faim (ce n’est pas la même chose), de la satiété (fin de l’envie de manger), et du rassasiement (n’avoir plus faim).
Ces différentes distinctions sont importantes car il arrive que l’on ait envie de prendre un gâteau par exemple sans ressentir particulièrement la faim, juste pour le plaisir du goût et la satisfaction de manger. C’est ce que l’on appelle l’envie de manger.
La faim correspond à une douleur siégeant au creux de l’estomac qui se contracte à vide en réclamant sa pitance.
La satiété est la fin de l’envie de manger, elle précède de près le rassasiement qui est la sensation de n’avoir plus faim et de ne plus pouvoir absorber quoi que ce soit.
Dans certain cas, l’ingestion peut avoir lieu sans faim et sans plaisir. Dans d’autres cas, la prise alimentaire peut se continuer même quand la personne est rassasiée. Ces comportements ne sont pas rares et débordent la simple régulation physiologique qui veut que l’on mange lorsque l’on a faim et que l’on s’arrête lorsque l’on n’a plus faim. Ce serait trop beau si tout se passait ainsi !