Comprendre la diététique : Un peu d'histoire pour y voir plus claire
La nourriture, par l’énergie qu’elle génère, est le combustible du corps. Le développement et la survie de l’humanité ont toujours été conditionnés possibilités d’accès à des substances de base puis à des produits (les aliments). La chasse, la pêche, la cueillette, puis l’agriculture et l’élevage, ont marqué les étapes de cet accès à la nourriture.
Les sources alimentaires se sont multipliées au cours des millénaires avec de grandes variations selon les régions du globe.
Au cours des dernières décennies, l’alimentation de la population s’est fortement diversifiée.
Actuellement, la plupart des aliments sont traités avant d’être servis sur nos tables. Dans les pays industrialisés, leur choix s’est considérablement élargi, notamment grâce au développement des moyens de transport et aux échanges avec les pays les plus éloignés. De ce fait, des légumes et des fruits que l’on ne trouvait sur les marchés qu’à certaines époques de l’année sont maintenant disponibles en toutes saisons, sans parler de ces produits totalement inconnus il ya moins d’un quart de siècle, comme les Kiwis ou les litchis. Depuis le XIXe siècle, le développement de la nutrition à partir des travaux de Lavoisier et de Laplace a permis de donner une base physiologique à la notion de besoin alimentaire.
L’alimentation seule ne suffit pas au maintien de la vie.
L’être humain dépend également de son environnement. Il a besoin de l’oxygène (qu’il puise dans l’air environnant grâce à son système respiratoire), de la lumière du soleil (pour la synthèse de la vitamine D, indispensable à l’ostéogenèse – formation de l’os – et donc de la constitution du squelette) et de l’eau, sans laquelle le métabolisme basai (toutes les réactions biochimiques internes de l’organisme) ne pourrait s’effectuer. Cependant, la modernisation de l’alimentation par le biais de sa préparation industrielle, ne présente pas que des avantages. Au cours du traitement industriel, l’aliment perd quelques-unes de ses propriétés fondamentales, une partie de sa valeur nutritive. Il en est ainsi du grain de blé qui, dépourvu de son enveloppe, devient plus blanc, se conserve plus longtemps, mais n’apporte plus la même valeur nutritive. Ce raffinage est censé rendre le produit plus pur et lui assurer une meilleure conservation. Par ailleurs ce traitement comporte l’adjonction d’additifs alimentaires (conservateurs, édulcorants, colorants, antioxydants, etc.). L’usage de tous ces produits est, bien sûr, réglementé par s lois très strictes. Mais le plat surgelé, produit de tant de manipulations, a-t-il toujours la saveur et la même valeur nutritionnelle qu’un plat fait par notre grand-mère