Cannabis : quels sont les effets au long cours ?
Consommé régulièrement, le cannabis entraîne une dépendance psychique modérée : les préoccupations du sujet sont centrées sur l’obtention du produit. Si le produit manque, l’irritabilité, l’anxiété prennent le dessus.
Le danger de passer à des drogues plus dures concerne 10 % des consommateurs de cannabis.
Les voies respiratoires sont les premières touchées : la bronchite chronique est fréquente.
Un joint contient cinq fois plus de dérivés cancérigènes (goudrons) qu’une cigarette de tabac. Les risques de cancers des bronches, de la gorge, de la bouche, etc. sont plus importants.
Les impuretés et substances toxiques additionnées au cannabis par les trafiquants peuvent déclencher des allergies et des crises d’asthme.
Des pertes de mémoire, une lenteur des réflexes, une démotivation avec un état d’indifférence, des difficultés de coordination sont les conséquences habituelles d’un usage fréquent de cannabis.
Les jeunes adultes ayant déjà des troubles mentaux, peuvent les voir s’aggraver, présenter des états délirants, et même arriver au suicide.
Le rythme cardiaque s’accélère sous l’effet du cannabis. La tension artérielle a tendance à diminuer, avec un risque de chute.
Sur le plan hormonal, la consommation fréquente de cannabis entraîne chez l’homme une baisse de la production de la testostérone, de la production de spermatozoïdes et un risque de stérilité.
Chez la femme, le cycle devient perturbé.
Dans les deux sexes, des troubles du désir sexuel sont observés.
L’immunité est diminuée, ce qui explique la fragilité vis-à-vis des infections ORL, bronchiques et autres…