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Medecine http://medecine.savoir.fr Un site utilisant Encyclopédie Savoir.fr Tue, 05 Sep 2023 12:43:53 +0000 fr-FR hourly 1 La clozapine : Fiche de synthèse http://medecine.savoir.fr/la-clozapine/ http://medecine.savoir.fr/la-clozapine/#respond Tue, 05 Sep 2023 12:35:26 +0000 https://medecine.savoir.fr/?p=193117 Indications A visée antipsychotique et anti-agressive. – C’est l’antipsychotique le plus efficace dans les schizophrénies résistantes (absence d’amélioration satisfaisante malgré l’utilisation d’au moins deux antipsychotiques différents). – Pas d’effets extrapyramidaux et pas de dyskinésies/ peu d’augmentation de la prolactine – Psychose au cours de l’évolution de la maladie de Parkinson Examens et bilan pré-thérapie -NFS […]

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Indications

A visée antipsychotique et anti-agressive.



– C’est l’antipsychotique le plus efficace dans les schizophrénies résistantes (absence d’amélioration satisfaisante malgré l’utilisation d’au moins deux antipsychotiques différents).

– Pas d’effets extrapyramidaux et pas de dyskinésies/ peu d’augmentation de la prolactine

– Psychose au cours de l’évolution de la maladie de Parkinson

Examens et bilan pré-thérapie

-NFS : vérifier numération leucocytaire ≥ 3500/mm3 (3,5 x 109/l) et un nombre absolu de PNN ≥ 2000/mm3 (2 x 109/l).
– Les globules blancs (GB) et de polynucléaires neutrophiles (PNN) doivent être surveillés une fois par semaine pendant les 18 premières semaines, puis au moins toutes les 4 semaines au-delà. Cette surveillance doit être poursuivie tout au long du traitement et pendant les 4 semaines qui suivent l’arrêt complet de CLOZAPINE
– Fonction hépatique
-ECG
– Chercher antécédant d’épilepsie

Schéma d’introduction (titration)

Dose dans la schizophrénie résistante schéma lent ( privilégie la tolérance)
– Commencer par 12,5 mg matin et soir le 1er jour.
-Augmentation de 25 mg tous les 3 jrs pendant 9 jours jusqu’à atteindre 100 mg à j10. Puis augmentation de 50 mg tous les 3 jours pendant 12 jours pour atteindre 300 mg à J22 ( 3e semaine ).

– Dose dans la schizophrénie résistante schéma rapide ( privilégie l’efficacité ) 25 mg matin et soir le 1er jour. Augmentation de 50 mg tous les 3 jours pour atteindre 300 mg à J16.

La dose cible à essayer est 300 mg , mais il est possible d’aller au – delà si besoin en augmentant par paliers de 50 mg à 100 mg par semaine pour atteindre 450 mg .
En cas d’échec à cette dose , il est possible d’aller jusqu’à 900 mg par jour ( paliers de 50-100 mg / semaine ) en milieu spécialisé après bilan EEG et associé à une surveillance plasmatique = clozapinémie : 100-500 ng / ml.
Il est possible d’associer un inhibiteur enzymatique tel que 25 mg de fluvoxamine pour tenter d’augmenter la concentration (clozapénime).

En cas de switch d’un autre APA vers la clozapine : arrêter le premier APA quand clozapine est à 200 mg / j.

En cas d’arrêt de la clozapine : faire les choses progressivement ( 4 semaines ) sauf si effet indésirable nécessitant un arrêt brutal et penser à associer un antihistaminique pour éviter le relargage cholinergique.

Contre-indications

Agranulocytose (rare mais c’est le plus grave). L’arrêt immédiat du traitement par CLOZAPINE est impératif si le nombre de GB baisse à moins de 3000/mm3 (3 x 109/l) ou si le nombre absolu de PNN baisse à moins de 1500/mm3 (1,5 x 109/l). Ne pas réexposer le patient à nouveau.
– Epilepsie (il convient de réduire la posologie et, si nécessaire, d’instaurer un traitement anticonvulsivant). – Hépatopathie aiguë. Si un ictère apparaît, le traitement par CLOZAPINE doit être arrêté
Allaitement
Cardiopathie sévère
Coma
Dépression du système nerveux central
Iléus paralytique
Insuffisance médullaire
Intoxication médicamenteuse
Néphropathie sévère
Patient ne pouvant être soumis à des analyses de sang régulières
Psychose alcoolique
Psychose toxique

Effets indésirables

-Risque d’agranulocytose ( 0,5 à 2 % ) : surveillance NFS une fois / semaine x 18 , puis une foi / mois.
-Risque de myocardite : CRP + Troponine une fois / semaine x 4
-Risque d’épilepsie dose dépendant : EEG si besoin avant traitement
-Risque d’ileus paralytique : traitement de la constipation et surveillance. Perturbations variables du péristaltisme intestinal, allant de la constipation à l’occlusion intestinale, le fécalome, l’iléus paralytique, un mégacôlon et un infarctus/ischémie intestinal.
-Des cas de mort subite ont été rapportés si association à benzodiazépine
– Risque d’interactions médicamenteuses ( fluvoxamine , carbamazépine, tabac …)
-Risque de sédation et d’hypersialorrhée (atropine) pouvant être handicant
-Associée à une prise de poids et à un risque cardiométabolique important
-Effet anticholinergique de niveaux 2 ou 3 et léger risque d’allongement de l’intervalle QT
-Attention aux associations avec d’autres agents neutropéniants ,
-Risque d’agranulocytose augmenté chez patients > 50 ans ou constipant ou épileptogène d’origine asiatique.

Association avec d’autres médicaments

Il est conseillé de prescrire un antiépileptique chez les patients ayant des antécédents épileptiques (valproate traitement de choix).
-La carbamazépine ne doit pas être associée à la clozapine en raison du risque de dyscrasie sanguine et aussi risque de diminution des concentrations plasmatiques de clozapine.
– Il existe un risque d’hypotension grave et d’arrêt respiratoire ou cardiaque en cas d’association avec une benzodiazépine.
-La concentration plasmatique de clozapine est augmentée de façon marquée par la fluvoxamine, inhibiteur puissant du CYP1A2 qui est la voie métabolique principale de la clozapine. Cette interaction est modérée ou nulle avec le citalopram.
-Risque de diminution de l’efficacité avec le laxatif (type macrogol).
-L’association avec antidépresseurs tricycliques implique un risque augmenté d’effets anticholinergiques.
– Anti-inflammatoires : l’acide acétylsalicylique (aspirine) est l’anti-inflammatoire à conseiller, les autres anti-inflammatoires augmentant le risque d’agranulocytose.

Mécanisme d’action

La clozapine est un antagoniste à large spectre, se liant à une multitude de récepteurs : dopaminergiques (D1, D2, D3, D4), sérotonergiques (5-HT1, 5-HT2, 5-HT3, 5-HT6, 5-HT7), histaminergique (H1), muscarinique (M1), adrénergiques (α1, α2A, α2B, α2C).
Parmi les récepteurs dopaminergiques, elle présente une affinité préférentielle pour les récepteurs de type D4. 

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Les chutes et les chocs http://medecine.savoir.fr/les-chutes-et-les-chocs/ http://medecine.savoir.fr/les-chutes-et-les-chocs/#respond Sat, 14 May 2016 13:15:48 +0000 http://savoir.fr/?p=149124 Il s’est cogné, est tombé, a reçu un coup. La gravité des blessures qui résultent des chutes et des chocs est très variable. La plupart sont bénignes mais il convient cependant d’être très attentif aux symptômes, car certaines peuvent cacher des lésions graves. Les bosses et les bleus En langage médical, on les nomme ecchymoses. […]

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Il s’est cogné, est tombé, a reçu un coup.



La gravité des blessures qui résultent des chutes et des chocs est très variable. La plupart sont bénignes mais il convient cependant d’être très attentif aux symptômes, car certaines peuvent cacher des lésions graves.

Les bosses et les bleus

En langage médical, on les nomme ecchymoses. Elles apparaissent après un choc, après s’être cogné à un coin de table par exemple ou avoir reçu un petit objet sur la tête. Ce sont des petites hémorragies sous la peau provenant des vaisseaux sanguins rompus qui, en saignant dans les tissus, font apparaître une tache bleu-mauve sous la peau. Selon la localisation, le « bleu » est plus ou moins étendu. Plus la zone atteinte est charnue (fesse, hanche, cuisse), plus les ecchymoses seront importantes. Au fil des jours, du bleu-mauve, la couleur passera au verdâtre puis au jaune, signe que l’ecchymose s’estompe.

Les bons gestes

Mettez de la glace dans un sac en plastique, dans un gant de toilette ou dans un linge, et appliquez-le sur la zone atteinte jusqu’à soulagement de la douleur, puis appliquez une crème contre les contusions (type Les-chutes-et-les-chocsHémoclar®).

En cas de « bosse », appliquez aussitôt un décongestionnant (type Alka-Kadol®).

Les adeptes de l’homéopathie prendront de l’Arnica 7 CH à raison de 3 granules toutes les 2 heures, pendant les 2 premiers jours et 2 fois par jour, matin et soir par la suite.

  •  En cas d’atteinte de l’œil (œil au beurre noir)

S’il s’agit d’une vulgaire contusion, ce n’est rien de moins qu’un hématome, mais qui est plus visible près de l’œil car la peau qui l’entoure est fine et transparente ; procédez comme pour un bleu.

Si le coup a été porté sur la partie osseuse, c’est-à-dire l’arcade sourcilière, le risque de fracture est important, appliquez une compresse froide et consultez rapidement un service d’ophtalmologie. Si c’est le globe oculaire qui a été touché, le risque de déchirure ou de décollement de rétine est important. Consultez d’urgence un ophtalmologiste.

L’entorse et la foulure

Un faux pas, des chaussures peu adaptées aux terrains ou un début de footing trop rapide et sans échauffement, et c’est la chute. Le pied a brusquement tourné, provoquant du même coup une distorsion des ligaments (tissus maintenant les articulations entre elles). L’entorse peut être bénigne : on parle alors de foulure, les ligaments ont été simplement légèrement distendus ; elle peut aussi être grave, et dans ce cas, les ligaments ont été très étirés ou déchirés. Entre les deux, il existe différents degrés de gravité. Les articulations les plus touchées sont la cheville, le poignet et le genou.

Les signes de l’entorse sont la douleur et le gonflement de l’articulation touchée. Lorsque la douleur est légère, que l’articulation est enflée mais ne change pas de couleur et que le blessé peut effectuer des mouvements normaux, il s’agit probablement d’une foulure. A l’inverse, si l’articulation atteinte permet de faire des mouvements anormalement amples, est gonflée et qu’un hématome apparaît, la lésion est certainement plus grave.

Parfois, une entorse peut être associée à une fracture. Il n’est pas toujours facile de distinguer les symptômes de la fracture et ceux de l’entorse sévère. En cas de doute, procédez comme pour une fracture.

Les bons gestes

Installez le blessé aussi confortablement que possible et alertez les secours.

Appliquez une compresse froide pour diminuer la douleur et l’œdème.

Immobilisez l’articulation par une bande de contention élastique (type Elastoplaste® ou Urgocrêpe®) ou une bande classique serrée pour éviter le gonflement exagéré de la zone atteinte. Procédez toujours de bas en haut, des extrémités à la racine du membre en enveloppant largement l’articulation.

Le claquage (la déchirure musculaire)

Il survient à l’occasion d’une glissade ou d’une chute dans une mauvaise position et/ou lors d’un effort intensif et brutal effectué à froid. Sous l’effet d’une trop grande tension du muscle, quelques fibres se rompent : la douleur est fulgurante. Il devient alors impossible de bouger le muscle et de continuer l’effort. Le muscle augmente de volume et durcit ; un hématome apparaît rapidement ou plusieurs heures après l’accident.

Les bons gestes

Allongez le blessé et appliquez une compresse froide ou de la glace jusqu’à la disparition de la douleur. Donnez un antidouleur (paracétamol). Effectuez un bandage compressif pour éviter l’apparition d’un hématome trop important et maintenez le membre surélevé. Alertez les secours.

La luxation

Après un choc violent, pendant un saut, ou lors d’un mouvement excessif, deux extrémités osseuses d’une articulation peuvent se déplacer. Elles se déboîtent et ne sont plus en contact. Les articulations les plus souvent luxées sont celles des membres supérieurs : l’épaule, le coude, le pouce, le doigt.

Cela se traduit par une douleur sévère qui donne souvent la nausée ; l’articulation atteinte est gonflée, déformée et comme « fixée » dans sa (mauvaise) position, tout mouvement est impossible ; plus tard, un bleu apparaît. Une luxation peut provoquer des dégâts importants au niveau des ligaments, des nerfs et des vaisseaux. Elle demande une hospitalisation rapide.

Les bons gestes Alertez les secours.

Immobilisez l’articulation atteinte à l’aide d’une écharpe fixant le bras contre le thorax, s’il s’agit d’une luxation de l’épaule ou du coude, ou d’une attelle ou d’un bandage, s’il s’agit du pouce ou du doigt.

Les fractures

Bien que le corps de l’os soit relativement dur, il peut se casser ou se rompre lorsqu’on lui porte un coup direct trop violent, ou qu’on lui fait subir une trop grande déformation ou contrainte. Il peut se fracturer directement, par exemple, lors d’une chute d’escalier : une côte peut se briser à l’endroit du point d’impact de la marche, ou bien se casser indirectement par transmission de la force à l’os adjacent. Ainsi, tomber sur une main en extension provoque parfois une fracture de la clavicule. Par ailleurs, la fracture est dite « fermée », lorsque la peau est intacte ou « ouverte », et c’est plus grave, quand elle présente une plaie et/ou que les extrémités d’os brisés apparaissent à la surface de la peau. Dans ce cas, il faudra arrêter d’urgence l’hémorragie. Les fractures sont en général faciles à reconnaître : à la suite d’une chute ou d’un choc, la personne a parfois entendu le craquement de l’os ; le membre est très douloureux et il devient impossible de le bouger. Si la fracture est fermée, le membre atteint est gonflé : on voit souvent une bosse ou une déformation au niveau de la lésion, et très rapidement, un hématome apparaît. Les fractures ouvertes ou celles du bassin ou du fémur s’accompagnent souvent d’autres signes : la victime est pâle, sujette à des étourdissements et à un état de faiblesse généralisé.

Les bons gestes

Quel que soit le type de fracture et l’os touché : la personne doit être hospitalisée rapidement. S’il s’agit d’une fracture d’un membre inférieur ou de la colonne vertébrale, un secours médical est nécessaire pour assurer le transport dans de bonnes conditions. Alertez le SAMU ou les pompiers.

Installez le blessé le plus confortablement possible en immobilisant le membre fracturé dans la position où vous l’avez trouvé, y compris s’il présente une déformation importante.

Si la fracture est ouverte, l’hémorragie doit être arrêtée en priorité. Refermez doucement les deux bords de la plaie et appliquez

sur la blessure plusieurs compresses stériles maintenues par un bandage peu serré. Si l’os sort de la plaie, recouvrez-le d’une compresse stérile, puis, à l’aide d’un tissu propre ou de compresses, entourez l’os et faites un bandage lâche en prenant soin de ne pas appuyer sur l’os.

Si le blessé se plaint de douleur dans le dos ou le cou, il faut le laisser dans la position qui lui semble la plus confortable et surtout ne pas le bouger. Maintenez-lui la tête dans l’axe du tronc et du cou en attendant les secours.

Lorsque la fracture s’accompagne de troubles respiratoires et cardiaques, occupez-vous en priorité de réanimer le blessé (bouche-à-bouche, massage cardiaque). Dans ce cas, l’immobilisation du membre fracturé peut attendre.

  •  La fracture de la colonne vertébrale

Cette fracture est toujours considérée comme grave car le risque de lésion de la moelle épinière est toujours présent. La colonne vertébrale est en effet constituée d’une succession de petits os (les vertèbres) à l’intérieur desquels se trouve la moelle épinière formée de fibres nerveuses chargées de contrôler les fonctions des organes, telles que la contraction musculaire ou la sensibilité de la zone située en dessous de chaque vertèbre. Si une ou plusieurs vertèbres sont brisées, la moelle épinière n’est plus protégée et risque d’être tordue, blessée ou sectionnée, avec tous les risques de paralysie temporaire ou permanente des membres que cela induit.

Si le blessé se plaint de vives douleurs au niveau du dos et a l’impression « d’être coupé en deux », un rapide examen permet de

suspecter une lésion de la moelle épinière ; demandez-lui de bouger les doigts ou les orteils, et touchez-les : s’il présente une paralysie partielle ou totale et est insensible au toucher, on peut craindre le pire. Il ne faut absolument pas bouger le blessé. Recouvrez-le d’un vêtement chaud. S’il est en position allongée, sur le dos, maintenez- lui la tête avec vos deux mains dans l’alignement du corps et calez- le, à l’aide de vêtements roulés sur les deux côtés du tronc, jusqu’à l’arrivée des secours. Le blessé sera transporté sur un matelas spécial appelé « matelas-coquille » permettant d’immobiliser au mieux le blessé.

  •  La fracture d’un membre supérieur

Elle est fréquente chez les sportifs et les enfants. La douleur est toujours importante ; le membre peut être gonflé et déformé.

S’il s’agit d’une fracture de la clavicule ou du bras (fréquente et bénigne) et que le coude peut être plié, maintenez l’avant-bras serré contre le torse du blessé à l’aide d’une écharpe

S’il s’agit d’une fracture du poignet ou de la main, protégez-les en entourant la partie atteinte d’un bandage lâche ou en l’insérant dans une gouttière faite avec un magazine ou coussinet plié en deux. Soutenez ensuite le bras et la main par une écharpe et transportez le blessé à l’hôpital. Les fractures des doigts doivent être immobilisées de la même façon ou à l’aide d’une attelle

  • La fracture d’un membre inférieur

La fracture du bassin, de la hanche, du col du fémur ou du fémur est souvent grave, car elle se complique de lésions internes (de la vessie, des voies urinaires, des muscles) et peut provoquer des hémorragies internes. Chez les personnes âgées, les fractures de la hanche et du col du fémur résultent généralement de petites chutes se produisant sur la voie publique. La victime peut présenter de simples ecchymoses à la hanche et se plaindre d’une petite douleur qu’il ne faut pas négliger. Toute personne âgée souffrant d’une douleur à la hanche après une chute doit être hospitalisée car une fracture du col du fémur est toujours à craindre. Si elle est incapable de se relever et que le membre inférieur est déformé, laissez la victime dans la position où elle se trouve, placez éventuellement des vêtements roulés pour soutenir les membres inférieurs et surveillez-la attentivement (respiration, pouls). Les secours transporteront le blessé sur un matelas-coquille afin d’éviter tout mouvement.

Les fractures du tibia sont souvent ouvertes, car cet os se trouve très près de la peau, celles du péroné sont plus pernicieuses, car lorsque la fracture se situe près de la cheville, on peut la confondre avec une entorse sévère. Allongez le blessé sur le dos et immobilisez la partie atteinte en réalisant une attelle individuelle ou corporelle : rapprochez la jambe saine le long de la jambe fracturée, placez un rembourrage (serviettes, pull, journaux) entre les genoux et les chevilles et faites une série de bandages, un premier en huit autour des deux pieds, et les autres, autour des jambes, des cuisses, et un au-dessous de la fracture. Alertez les secours.

Les traumatismes crâniens

Tout choc sur la tête est susceptible d’entraîner un traumatisme d’intensité variable. La plupart du temps, il s’agit de cas bénins entraînant une simple bosse ou une petite plaie du cuir chevelu. Toutefois, même si le choc ou la chute a été peu important, le cerveau peut être lésé (contusion et commotion cérébrale) et un hématome apparaître immédiatement ou dans les heures, voire les jours, qui suivent l’accident. La difficulté avec ce type d’accident est d’apprécier d’emblée la gravité du traumatisme. C’est la raison pour laquelle, il faut rester extrêmement prudent.

Les deux signes devant vous alerter sont la perte de connaissance, même brève, au moment de l’accident et les troubles de la conscience : est-il agité ou a-t-il un comportement bizarre ? En cas de doute ou de réponse positive à l’une de ces deux questions, le blessé doit obligatoirement être hospitalisé rapidement pour effectuer des examens cliniques et radiographiques (scanner) afin de rechercher une éventuelle fracture ou atteinte cérébrale. Si le blessé n’a pas perdu connaissance au moment de l’accident et semble normal, vous pouvez vous contenter de demander conseil à votre médecin et exercer une surveillance attentive de la personne pendant 48 heures.

Voici les 5 points sur lesquels axer votre vigilance :

-état de conscience et comportement de la victime : tout trouble du comportement, somnolence, confusion, agitation ou apathie est suspect ;

-taille et symétrie des pupilles : toute asymétrie d’une pupille par rapport à l’autre est anormale ;

– motricité des membres lors des mouvements spontanés : si la victime ne semble pas se servir d’un membre ou d’un segment de membre, cela doit vous alerter ;

– apparition de nausées, de vomissements, et parfois de convulsions ;

– difficulté à parler, troubles du langage, trous de mémoire, vision double ou floue.

En présence d’une ou plusieurs anomalies, l’hospitalisation de la victime est urgente et obligatoire.

Le blessé n’a pas perdu connaissance pendant l’accident et souffre d’une petite plaie à la tête qui n’arrête pas de saigner

Les bons gestes

Arrêtez l’hémorragie en appuyant sur la blessure.

S’il s’agit d’une petite plaie, posez un pansement autocollant pour suture (Stéri-Strip®) pour éviter les vilaines cicatrices. Effectuez une simple surveillance du blessé pendant 48 heures.

Si la plaie nécessite quelques points de suture, faites un bandage de la tête et emmenez rapidement la victime chez un médecin, il effectuera une suture et recherchera une complication neurologique.

Le blessé perd connaissance puis reprend conscience rapidement : son état semble normal

Les bons gestes

Emmenez-le à l’hôpital ; il sera soumis à une série d’examens cliniques et radiographiques (scanner) pour écarter toute fracture et atteinte cérébrale. La plupart du temps, il s’agira d’un traumatisme bénin, et la surveillance du malade s’effectuera à son domicile.

Le blessé a perdu connaissance, du sang s’écoule du nez ou des oreilles : vous suspectez une fracture

Les bons gestes

Alertez les secours en urgence. Ne tentez pas d’arrêter l’hémorragie ; si le blessé a une fracture au crâne, il ne faut pas appuyez sur la plaie, au risque d’aggraver la situation. Contentez-vous de faire un bandage.

Si le blessé est conscient, installez-le en position demi-assise, la tête et les épaules soutenues. Si du liquide s’écoule de l’oreille, inclinez la tête du côté lésé afin que le liquide puisse être drainé et recouvrez l’oreille avec un pansement stérile. Ne bouchez jamais l’oreille. Si le blessé perd connaissance, couchez-le sur le côté, en position latérale de sécurité.

Le blessé a perdu connaissance

Les bons gestes

Alertez immédiatement le SAMU. Placez le blessé en position latérale de sécurité et tenez-vous prêt à réaliser le bouche-à-bouche associé au massage cardiaque externe.

Le cuir chevelu saigne toujours abondamment car il est très vascularisé et très tendre. Cette hémorragie n ’est pas un signe de gravité.

Les hémorragies internes après un choc violent

Elles se produisent à la suite d’un coup violent reçu dans l’abdomen ou le thorax, par exemple lorsqu’un objet lourd (meuble) tombe sur le ventre de quelqu’un, ou qu’une personne chute en vol plané de plusieurs marches dans un escalier. Face à ce type d’accident, les organes internes comme le foie, la rate et le poumon peuvent être endommagés, provoquant alors une hémorragie interne. Bien qu’elle soit souvent associée à une fracture, elle peut

passer inaperçue. Le blessé ne présente pas toujours de blessure apparente. Le sang ne s’écoule pas à l’extérieur mais quitte néanmoins les vaisseaux sanguins produisant les mêmes effets que ceux constatés lors d’une hémorragie externe. Selon la gravité, les premiers signes apparaissent rapidement et après quelques heures. Le blessé montre alors des signes « d’état de choc » : il est très pâle, couvert de sueur froide, sa respiration et son pouls sont rapides et superficiels, du sang peut s’écouler d’un des orifices naturels, parfois un œdème apparaît au niveau de la partie atteinte. Les techniques de secourisme ne permettent pas d’arrêter une hémorragie interne, mais il faudra étroitement surveiller l’état général du blessé car l’état de choc peut rapidement entraîner une perte de connaissance et un arrêt cardiaque.

Les bons gestes

Appelez le SAMU et/ou les pompiers s’il faut dégager la victime

sans provoquer de nouvelles lésions.

Allongez le blessé, surélevez ses jambes à l’aide d’un coussin ou

de vêtements roulés afin de faire refluer le sang vers la région du cœur. Desserrez les vêtements au niveau du cou, du thorax et de la taille. Rassurez le blessé, couvrez-le d’une couverture. Si le blessé a soif, humidifiez ses lèvres avec de l’eau, mais surtout ne lui donnez pas à boire. Vérifiez toutes les 2 minutes son état de conscience, sa respiration et son pouls.

Si le blessé respire difficilement, a envie de vomir ou perd connaissance, mettez-le en position latérale de sécurité.

Si la respiration et le cœur se sont arrêtés, commencez le bouche-à-bouche avec massage cardiaque externe

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Saviez vous qu'en Indonésie,… http://medecine.savoir.fr/saviez-vous-quen-indonesie/ http://medecine.savoir.fr/saviez-vous-quen-indonesie/#respond Thu, 12 Feb 2015 08:50:49 +0000 http://medecine.savoir.fr/?p=184621 The post Saviez vous qu'en Indonésie,… appeared first on Medecine.

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Saviez vous que le chapitre 14, Section 1211 du Code Pénal Américain… http://medecine.savoir.fr/saviez-vous-que-le-chapitre-14-section-1211-du-code-penal-americain/ http://medecine.savoir.fr/saviez-vous-que-le-chapitre-14-section-1211-du-code-penal-americain/#respond Thu, 12 Feb 2015 08:49:19 +0000 http://medecine.savoir.fr/?p=184618 The post Saviez vous que le chapitre 14, Section 1211 du Code Pénal Américain… appeared first on Medecine.

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